o8 X X I I e L eçon. Annexes des intestins.
ne verse <îans la jugulaire droite, ou dans l’endroit
de sa réunion avec l’axillaire, que le peu
de lymphe qu’il reçoit d’une partie des lymphatiques
du foie et du diaphragme , de ceux du poumon
droit, de l’extrémité supérieure, de la moitié
de la tête et du cou de ce côté.
Dans les trois autres classes dès animaux vertébrés
, les lymphatiques des viscères de la digestion
et de la génération , ceux mêmes des extrémités
postérieures, dans les oiseaux et les reptiles
, se rassemblent dans un plexus , ou aboutissent
à un réservoir commun , duquel partent
deux canaux thorachiques , à peu près de même
grandeur, soit immédiatement, soit que leur séparation
ne se fasse qu’après un court trajet,
comme dans les poissons. Ceux des oiseaux se
divisent et sous-divisent dans leur trajet, et forment
des îles beaucoup plus fréquentes que ceux
des mammifères. Ils se rendent, dans les reptiles
et les poissons , à deux plexus, où se réunissent
en dernier lieu les lymphatiques de tout le corps,
et de chacun desquels part un petit canal très-
court, qui verse dans les jugulaires la lymphe
recueillie dans toutes: les parties. Cette, disposition
ralentit beaucoup la marche de la lymphe, et
supplée , jusqu’à un certain point, aux glandes
lymphatiques dont ces animaux sont dépourvus.
11 en résulte même que le chyle, à peu près également
partagé dans les canaux de chaqùe côté,
-se mêle plus intimement avec le liquide lympha-
S bct. III. A r t. I. Vaiss. lymph. en gèn. 99
tique des autres parties , avant d’être versé dans
les veines jugulaires, dont chacune en reçoit une
portion.
2°. Des glandes lymphatiques.
A. Dans F homme.
Elles sont arrondies-, plus ou moins volumineuses
, ayant depuis deux millimètres jusqu’à
plusieurs centimètres de diamètre, en général de
couleur grisâtre plus rouges dans les jeunes sujets
que dans les vieux , prenant au reste celle
du liquide que charient ies lymphatiques qui s’y
rendent , verdâtres ou jaunâtres quelquefois dans
les environs dû foie , blanches dans les mésentères,
noires autour des; bronches.
Elles sont assez généralement situées le long des
gros troncs veineux. Les endroits où l’anatomie
n’en a pas encore démontrésont les pieds et les
mains, le dos y l ’intérieur du crâne ; mais' on en
rencontre un assez grand nombre au pli du genou,
sur les gros vaisseaux de cette partie ; à celui dé
l’aîne, où elles sont distribuées en deux* couches,
une superficielle f l’autre profonde ; à l’extérieur
des os coxaux ; dans la cavité du bassin; dans
celle .du bas-ventre entre les feuillets dés mésentères,
qui renferment les plus grosses de tout
le corps; entre ceux de l’épiploon, particulièrement
près de la grande courbure de l’estomac ;
près des reins, sur les veines émulgentes, sur le
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