comme dans le cheval , il s’unit au pancréatique I
avant de percer le duodénum.
Dans le marsouin et le dauphin, le tronc hé- I
patique, forme de deux branches principales, 1
perce le cinquième estomac , après s’être réuni au I
canal pancréatique.
B. Dans les oiseaux.
Il y a ordinairement, daps les oiseaux, deux I
branches du canal hépatique qui sortent de chaque r
lobe, et se réunissent en un seul tronc, qui se 1
continue jusqu’à l’intestin , dans lequel il s’insère |
séparément du cystique. Un ou plusieurs rameaux,
fournis par l’une ou l’autre de ces branches, rare- g
ment 1 une d’elles toute entière, comme dans le 1
flam a n t , s’insèrent au fond de la vésicule du fiel, I
où elles portent une assez grande partie de la bile, f
L ’insertion de ce canal dans l ’intestin, est toujours |
très-éloignée du pylore , et a lieu vers la fin du I
premier tour ; les oiseaux les plus carnassiers ne I
font pas exception à cet égard. Cette insertion est I
généralement précédée de celles d’un ou de plu- I
sieurs canaux pancréatiques, qui en sont très-rap- I
prochées ou plus ou moins éloignées, et suivie de I
celle du cystique, qui en est toujours très-rap- I
prochée. On ne connoît que peu d’exceptions à I
cette manière d’être générale.
Dans \e perroquet y qui manque de vésicule,
il y a deùx canaux hépatiques qui ne se réunissent
Sect. I. A u l . II. Canaux hépatiques. 5 i
point , et s’insèrent chacun séparément dans le
[canal intestinal.
Dans le canard, le canal cystique s’unit à l’hépatique,
tout près de l’intestin , dans lequel ils ont
conséquemment une ouverture commune avant les
jçanaux pancréatiques.
Dans le cygne , les deux pancréati ques , le cys-
j tique et l’hépatique s’ouvrent sur une éminence
qui est à o,Ô2 du pylore. Leurs orifices forment
un quarré, et sont placés de manière que les deux
pancréatiques sont aux deux angles opposés.
Dans les aigles , le hocco, le flam an t, l’inser-
[tion du canal hépatique est après celle du cystique
, et précédée , comme à l’ordinaire , de celles
[d’un ou de plusieurs canaux pancréatiques. Dans
h ’ffigïe royal cependant on ne trouve l’insertion
I du pancréatique qu’après celles des deux canaux
I biliaires. Dans la cigogne, le canal hépatique se
I joint quelquefois à l’un des pancréatiques ; le tronc
E commun qui en résulte s’insère dans l’intestin, très-
I près du canal cystique. Dans Y autruche , le canal
| hépatique s’insère près du pylore , tandis que l ’in-
I sertion du pancréatique en est très-éloignée. L e
I premier est formé de trois branches principales ,
[ enveloppées par le parenchyme du foie. Dans le
K casoar , nous avons vu le canal hépatique s’in-
[ sérer avec le pancréatique et le cystique, dans une
[ petite poche adhérente au canal intestinal, à plus
[ de quatre centimètres du pylore, formée des mêmes
[ membranes, et débouchant dans ce canal par un
I assez petit orifice.