s86 X X V e Leçon. Principaux vaisseaux*
arriéré , de semblables branches aux reins, aux
ovaires, etc. Arrivée au fond de l’abdomen, elle
pénètre sous les vertèbres de la queue, et se
consume dans cette partie.
D. Dans les batraciens.
L aorte qui sort de la base du ventricule se divise
bientôt en deux branches qui s’écartent l’une de
1 autre , en se dirigeant tres-obliquement de dedans
en dehors et un peu en avant. Chacune d’ellfes
produit une pulmonaire, une carotide commune
une axillaire, une vertébrale, et des artères analogues
aux intercostales, en se contournant en arrière,
et en se rapprochant de sa semblable , et ne
tardent pas à se réunir. L e tronc qui en résulte
fournit d’abord le tronc coeliaque , puis toutes les
atitres artères qui naissent généralement de l’aorte
abdominale. Ses divisions n’ont rien de bien remarquable.
II. Des veines.
Les cheloniens ont deux veines-caves postérieures
qui traversent le foie de chaque côté , et
reçoivent à mesure une foule de petites veines
hépatiques. Immédiatement après être sorties du
foie , elles sont jointes chacune par une veine-
cave antérieure du même côté, ou par le tronc
commun de la jugulaire et de la sous-clavière ,
et s ouvrent toutes dans une espece de réservoir
qui communique dans l’oreillette droite par une
embouchuré en forme de fente, bordée de deux
valvules.
Les pulmonaires, réunies en un seul tronc,
se rendent dans un réservoir analogue, qui s’ouvre
dans l’oreillette gauche , et dont l’embouchure
dans cette oreillette est bordée d’une valvule
charnue en forme de croissant.
Dans les sauriens et les ophidiens il n’y a
qu’une veine-cave postérieure et deux antérieures,
dont celle du côté gauche traverse le coeur en
dessus de gauche à droite , et se rend dans le
réservoir commun , à côté de la veine- cave postérieure.
L e réservoir analogue à celui observé
v dans les chéloniens a de même son entrée dans
l’oreillette droite, en forme de fente, et bordée
de deux valvules. Les veines-caves antérieures ne
sont proprement, dans ces derniers, que des jugulaires.
Ils ont, outre cela , deux azygos , une
qui rassemble les intercostales en avant du coeur,
et l’autre en arrière. Ces deux veines se joignent
à l’oreillette droite à côté de la jugulaire du même
nom. Il semble que leur présence est devenue
nécessaire par la situation des veines-caves , assez
loin de la colonne vertébrale, et plus inférieurement.
Les pulmonaires des sauriens sont semblables
à celles des chéloniens.
Dans les ophidiens il n’y en a qu’une , qui se
rend de même dans l’oreillette gauche. Son volume
excède celui de l’artère , ce qui ne nous, a