branches en ayant, très-alongée dans lepolyodon-
fe u ille ,1a lote vivipare , les rotangles, etc. ; triangulaire
dans le brochet, la sandre , etc, ; petite,
sphérique dans la p lie , le rémora , etc., très-irrégulière
dans le barbeau, etc.
D E U X I È M E S E C T I O N .
Jju péritoine , des mésentères et de Vépiploon.
N o u s yoici arrivés aux enveloppes du canal
alimentaire. Les trois sortes de membranes que
nous venons de nommer ci-dessus n’en font proprement
qu’une, et s’il étoit possible de les détacher de
toutes les parties auxquelles elles adhèrent, on n’en
feroit qu’un grand sac irrégulier. En effet le péritoine
, après avoir tapissé l’abdomen, se replie en
dedans de lui-même pour former le mésentère, et
c’est dans l’extrémité de ce rep li, dans son bord,
que le canal alimentaire est passé ou enveloppé , en
sorte qu’il est, à bien d ire , en dehors du péritoine.
Les épiploons ne sont que des prolonge-
mens de ce repli intérieur, qui s’étend au-delà
de la ligne où l’intestin passe. Ainsi le sac péritonéal
général, si on pouvoit le développer, se
trouveroit ne rien contenir du tout; car l’inteslin,
les vaisseaux, les glandes, les nerfs sortiroient
de leur gaine par l’effet de ce développement.
Sect. Iï. A u t . I. Péritoine. 69
a r t i c l e p r e m i e r .
Du péritoine.
D ans l’homme c’est une membrane mince ,
blanchâtre, transparente, formant un sac sans ouverture
, dont les parois tapissent intérieurement
celles de la cavité abdominale et une partie du
bassin , recouvrent en partie , ou enveloppent de
tous Côtés la plupart des viscères qui y sont contenus,
et les y assujétissent d’une manière plus
ou moins solide. L a surface interne de ce sac est
lisse et constamment humectée par la vapeur
aqueuse, qui s’en exhale de toutes ï>arts. L ’ externe
tient par un tissu cellulaire, plus ou moins serre
ou lâche, plus ou moins rempli de graisse, aux
parois de l’abdomen ou aux viscères qu’elle recouvre
; ou bien deux portions de cette surface se
rapprochent l’une de l’autre pour former les différentes
duplicatures du péritoine , connues sous
le nom de ligamens, lorsqu’elles sont peu étendues
, et qu’elles n’assujétissent qu’une petite portion
d’intestin , ou lorsqu’elles appartiennent a
d’autres viscères ; appelées mésentères, lorsqu’elles
fixent et enveloppent dans une partie de leur repli,
les différentes portions du canal alimentaire;
ou épiploons , quand elles forment des culs-de-
sa c, dont les parois, ordinairement chargées de
graisse , sont plus ou moins libres et flottantes
dans la cavité abdominale.
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