•foB X X Y r Leçon. Respiration.
observe , dans cette portion membraneuse, un
réseau fin blanc , opaque, qui se continue dans
l ’intérieur du poumon , où ses mailles, comme
nous le verrons , bordent les cellules et sont formées
de cordons plus forts, qui semblent de nature ten-*
dîneuse, et peut être très-susceptible de se contracter
comme les parois artérielles.
II. Des vésicules , des cellules et des sacs
aériens.
A. Dans les mammifères.
Les poumons des reptiles diffèrent beaucoup, à
cet égard , de ceux des oiseaux et des mammifères.
Dans ces derniers, les vésicules pulmonaires ne sont
que les extrémités des bronches qui, après s’être ramifiées
à l’infini dans le tissu des poumons, dont elles
composent une grande partie , et lorsqu’elles n’ont
plus qu’un très-petit diamètre , se terminent enfin par
un petit cul- de-sac, sans que celui-ci éprouve une
dilatation bien sensible. Il en résulte que ces vésicules
ne communiquent entr’elles qu’au moyen des rameaux
bronchiques dont elles sont la terminaison.
Un certain nombre de ces rameaux, réunis
entr’eux d’une manière plus intime qu’avec les rameaux
voisins, par le tissu cellulaire dans lequel
ils sont plongés, forment ce que l’on appelle un
lobule pulmonaire.. Les vésicules de.chaque lobule
n’ont d’autres communications que celles que nous
venons d’indiquer.
B. Dans les oiseaux.
a. Des poumons proprement dits.
Les poumons des oiseaux ne présentent pas distinctement
de semblables lobules : ils forment une
masse unique de rameaux aériens , de cellules et de
vaisseaux sanguins, dans la composition de laquelle
il entre beaucoup moins de tissu cellulaire, que
dans les poumons des mammifères.- Les cellules y
sont très-évidentes, et plus grandes à proportion
que dans ces derniers ; du moins elles nous ont
paru telles dans les grands oiseaux, et en particulier
dans Xautruche. Les bronches n’y acquièrent
pas un aussi petit diamètre dans leuTs dernieres
ramifications, et toutes ne se terminent pas par des
culs-de-sac, comme celles des mammifères. Plusieurs
de leurs plus grands rameaux et d’autres plus
petits, aboutissent à la surface des poumons, qui
est percée., à cause de cela, comme un crible, et
d’où l’air passe dans de grandes cellules qui communiquent
les unes dans les autres, le conduisent
dans toutes les parties du corps de l’oiseau, et
forment une sorte de poumon accessoireque nous
devons décrire ici.
b. Des grandes cellules aériennes.
Nous décrirons d’abord celles de la grande cavité
commune , d’après l ’autruche. Plusieurs de ces
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