578 X X V P L eçon. Hespiration.
de ï articulation de l’aile, à laquelle elles sont adhérentes.
Il est évident qu’elles remplissent la même
fonction , relativement aux branchies , que les branches
hyoïdes, dans la plupart des cas, et qu’elles
n en diflèrent, à cet égard, que par la position.
c. D e l ’opercule osseux ou cartilagineux , et
des rayons de même nature de la membrane bran-
chiostège.
Lesichthioïogistés ayant pris dans la présence ou
l ’absence de l’opercule et de la membrane bran-
chiostège , dans la forme des pièces du premier, et
dans le nombre des rayons de celle-ci, une partie
des caractères qui leur ont servi à distribuer méthodiquement
les poissons, ces parties sont par-là
meme assez bien décrites dans leurs livres, pour nous
dispenser de nous y arrêter. Remarquons seulement
qu’ils ont cru quelquefois que l’opercide manquoit,
lorsqu’il rnétoit que fort petit, comme dans les mor-
myres. La principale pièce de l’operculé est articulée
vers son angle antérieur et supérieur j par une
cavité glénoïdale , sur une tête que lui présente le
bord supérieur et postérieur de l’os carré. Nous verrons
plus bas que les muscles qui le meuvent lui
font exécuter des mouvemens de bascule sur ce
point, qui écartent de la tête son bord libre, ou
l ’en rapprochent.
Le nombre des rayons de la membrane bran-
chiostège varie , comme l’on sait, dans les différens
genres ; mais ces rayons s’appuient toujours et s’ar-
A r t . IV. Mécanisme de là respiration. 079
ticuleht par leur extrémité antérieure sur la face
externe des deux premièrés pièces des branches
hyoïdes , de manière à pouvoir s’écarter ou se rapprocher
par leur autre extrémité.
d. Des muscles propres des branchies.
Ils rapprochent ou écartent les branchies les unes
des autres , et ferment ou rendent plus ouvert chacun
des arcs osseux ou cartilagineux qui les composent.
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i°. Quatre paires de muscles grêles s’attachent;
en arrière , à l’apophyse supérieure de chaque arc,
se rapprochent et se dirigent en avant et en haut
pour se fixer à la base du crâne, à peu près aü
même endroit, vis-à-vis du premier arc de chaque
côté. Lorsque les apophyses des deux derniers arcs
sont rapprochées de manière à n’en faire qu’une,
comme cela se voit dans la tru ite, on ne compté
que trois paires de ces muscles. Ce sont des abducteurs
des branchies-; c’est-à-dire, qu’ils les écartent
l’une de l ’aiitrë en les tirant en dehors et eri
avant; en même temps ils servent à les suspendre
et à les appliquer au crâne, pour peu que leur extrémité
supérieure s’en soit eeartée ; ils ouvrent
ainsi un peu leurs arcs.
Ces muscles ne se trouvent pas dans les raies,
les squ ales, et, à ce qu’il paroît, dans tous les
poissons appelés à branchies fixes.
20. Quatre autres paires , logées en partie dans
le canal creusé le long de la partie inférieure de