^48 X X V e Leçon. Principaux vaisseaux.
quens dans 1 -homme , sans que les individus che?
lesquels on les a observés aient eu pendant leur vie
des particularités correspondantes dans leurs fonctions.
B. Dans les autres mammifères.
On rencontre dans les différens animaux de cette
classe, des exemples de presque toutes les variations
que les anthropotomistes ont. signalées dans
l ’homme. Les artères des viscères étant les moins
variables, si ce n’est dans leur origine, du moins
dans leurs divisions $ nous devons considérer ,
comme plus importantes , les différences qu’elles
nous présenteront.
L 'aorte , dans un assez grand nombre, tels que
les singes , les carnassiers, etc., ressemble parfai-
ment à celle de l ’homme ; mais dans d’autres , tels
que les ruminons, les solipèdes, le rhinocéros,
je cochon, le pécari - parmi les pachydermes
cette artère se sépare presque immédiatement après
sa naissance, en deux gros troncs, dont l’un ,
pins petit, se porte en avant, et pi’oduit les artères
qui sortent, dans l’autre cas, de la crosse de cette
artere , et l ’autre , d’un diamètre une fois plus
grand , se dirige en arrière. C ’est cette disposition
qui a donné lieu de distinguer cette artère en aorte
antérieure et en aorte postérieure, distinction qui
n’est plus juste lorsqu’on la transporte à l’homme,
en changeant l’expression d’antérieure et de posté-
peypé, en ascendante et en descendante, ■
Art. I. Vaisseaux des mammifères.
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i*. Artères qui s’ élèvent de la crosse de Vaorte
ou qui sont des branches de l ’aorte ascendante.
On ne trouve assez souvent que deux artères
fournies par la crosse de l’aorte , i ° . un tronc commun
d’où naissent les deux carotides, et dont la
sous-clavière droite est la continuation ; 2 . la sous-
clavière gauche. Tantôt le premier tronc se divise
bientôt, après s’être détaché de. 1 aorte , en deux
branches, une petite, la carotide gauche ; l’autre
plus grande, qui fournit plus loin la carotide droite,
et dont la continuation est la sous-claviere : c est
ce qui a lieu dans la marmotte, et le cochon d Inde.
Tantôt ce même tronc produit d’abord une branche
dont la bifurcation forme les carotides , puis se continue
comme sous-clavière ; Yours, le lio n , le
chat , le chien, nous en ont fourni des exemples.
L a crosse de l’aorte ne donne de meme , dans
le dauphin, que deux branches principales; mais
chacune d’elles se divise semblablement, et fournit
la carotide, l’axillaire et la vertébrale de son.
Coté. . ' >
Dans le phoque , les branches qui naissent de
la crosse de l’aorte , sont, comme dans l’homme,
au nombre de trois, i ° . un tronc commun pour la
sous-clavière et la carotide droite ; 2°. la carotide
gauche; 3°. la sous-clavière du même côté.
Trois; artères sortent également de la crosse de
l ’aorte dans Y éléphant; de chaque côté les sous