Taine , comme fémorale jusque dans la fosse
poplitée. L ’artère de ce nom devient bientôt tibiale,
et descend le long de la face interne de la jambe ,
passe en-dehors du pubio- tibial, et s’avance sur le
coude-pied, etc.
Dans les paresseux les fémorales forment un
plexus semblable à celui des brachiales. Il en est
de même dans les loris ( lemur g racilis et tardi-
g ra d u s ). Cette structure est, suivant M. Carliste,
la cause de la lenteur des mouvemens et du peu
de force musculaire, en général, que manifestent
ces animaux ; et cela lui paroît d’autant plus v ra i,
que cette lenteur est, dans chacun d’eüx , en rapport
avec le degré de complication de ces plexus.
Ces derniers sont, en effet, moins compliques dans
le loris grêle , qui est plus actif, que dans le loris
paresseux > qui est plus len t, moins dans le p a resseux
didactyle , qui semble avoir un peu
moins de lenteur , que dans le tridactyle, où cette
lenteur est extrême.
L a division de l’aorte en iliaques externes n’a
pas lieu dans le dauphin et le marsoin , e t , en général
, dans tous les cétacés, qui manquent d’extre»
mités postérieures j et'n’ont que des rudimens de
bassin. Cette artère, après avoir fourni le tronc
coeliaque, la mésentérique antérieure, deux autres
petites mésentériques, les rénales, e tc ., donne
deux artères analogues aux iliaques internes, d’où
naissent les vésicales, les utérines , etc., et se continue
sous la queue, ou elle se divise en un grand
nombre de rameaux qui s’anastomosent entr’eux,
se distribuent en partie à ses muscles , et se rassemblent
de nouveau en une petite branche sous
les deux dernières vertèbres caudales.
H; Des veines.
L a distribution générale de leurs branches et
de leurs rameaux est très-analogue à celle des
artères , avec cette différence , que le nombre des
premières , dans les extrémités , et celui des dernières,
dans toutes les parties, est beaucoup plus
considérable. Quant à leurs troncs principaux , ils
ne sont pas de même comparables à ceux des
artères.
i. Des veines pulmonaires, ou des veines qu i
se rendent dans le sinus de ce nom.
A.. Dans l ’homme/
Ces veines sont, après leur sortie des paumons ,
au nombre de quatre, deux de chaque côté, une
supérieure , qui descend vers l’oreillette gauche ,
au-devant de la branche artérielle correspondante,
l’autre inférieure , qui s’élève à la rencontre de
la même oreillette. Celles du côté droit ont un
chemin plus long à parcourir pour y arriver, que
celles du côté gauche. Toutes quatre se réunissent
à la partie supérieure de cette cavité. Leur diamètre
n’excède pas celui des artères pulmonaires,
R a