réunissent à un tendon commun, fixé aux extrémités
supérieures des deux premiers. Dans le cong
re , on trouve d’abord un petit muscle qui part de
l’extrémité supérieure du premier arc, et va à celle
du deuxième : puis deux autres muscles, l’un placé
entre le premier et le deuxième a rc , l’autre entre
le deuxième et le troisième. Ils vont obliquement
de dedans en dehors et d’avant en arrière, d’une
portion supérieure de ces arcs à l’autre.
8°. Dans les raies et les squales , toutes les branchies
sont rapprochées à la fois par un muscle très-
fort qui les enveloppe toutes ensemble ; de manière
qu’il n’y a que le côté des branchies qui répond à
l ’intérieur de la bouche qui ne soit pas contenu dans
le sac qu’il forme. Ses fibres sont parallèles et dirigées
obliquement d’avant en arrière $ on y remarque
cinq intersections tendineuses qui répondent à
la circonférence externe des muscles décrits n°. 4.
Ses fibres sont écartées le long de la ligne qui répond
aux ouvertures branchiales : lorsqu’il se contracte ,
il rétrécit considérablement les cavités des branchies
, et doit en faire jaillir l ’eau avec force.
Les branchies du poisson lune (tetraodon mol a),
sont enveloppées par un sac analogue , composé de
deux muscles distincts, dont l’un répond au côté
externe, et l’autre au côté interne.
Outre ces muscles propres aux branchies et qui
les meuvent immédiatement , nous ne devons pas
oublier d’en indiquer ici deux paires qui, quoique
n?agissant sur les arcs que d’une manière médiate,
A rt. IV. Mécanisme de la respiration. 583
n’ont pas moins une grande influence Sur leurs
jnouvemens.
Ce sont , i ° . deux muscles très-forts , qui forment
en arrière la paroi inférieure de l’abdomen, et plus
en avant celle de la poitrine , s’attachent à la partie
inférieure des premières côtes, puis à celle de l’os
en ceinture, et passent de cet os, rapprochés l ’un
de l’autre , à la face supérieure de l ’os en forme de
coeur : ils tirent cet os en arrière, e t , par son
moyen , les extrémités antérieures des branches
hyoïdes, la langue et toutes les extrémités inférieures
des arcs branchiaux , qui sont en même
temps portés en bas $ ils ouvrent, sans doute, ces
arcs avec plus de force et plus d’effet que tous les
muscles propres des branchies, que nous avons dit
être destinés au même usage.
2°. Ces deux muscles sont aidés par une autre
paire, qui vient de l’extrémité antérieure et inférieure
des os en ceinture , et s’attache, sur les
premiers, au même os cordiforme.
e. Des muscles de Vopercule et de la membrane
branchio stège.
Dans les poissons qui ont un opercule osseux , il
y a deux muscles pour chaque opercule, l’un qui
le ferme et l’autre qui l’ouvre ; et un muscle commun
aux deux opercules, qui les rapproche l’un de
l ’autre.
L 'abducteur est fixé, d’un côté, dans la fosse temporale
, au-dessus de celui qui porte l’os carré en