chaque are, et qui se portent de-Ià sur les os intermédiaires
correspondans, aident les premiers dans
ce dernier effet, c’est-à-dire, qu’ils ouvrent les ar<&
en tirant en bas leur portion inférieure. Peut-être
les ecartent-ils encore les uns des autres en les portant
un peu en dehors et en avant.
Une paire de petits muscles, qui s’attachent
a la portion inférieure des os en ceinture , par un
ventre charnu, et se fixent, d’autre part, par un
tendon grêle au dernier os intermédiaire, au-devant
de l ’extrémité inférieure des os pharyngiens.
Ils ont pour analogues, dans les raies, deux muscles
très-forts, fixés en arrière par deux tendons
épais, au grand cartilage transverse, et se portant
obliquement, en avant et en dedans , sous le cartilage
moyen des branchies, où ils s’attachent d’autre
part. En tirant ce cartilage en arrière et en bas, ils
doivent ouvrir à la fois tous les arcs des branchies
qui s’y réunissent de chaque côté.
4°. D’autres muscles servent encore à cet effet
dans les mêmes poissons, et n’existent que chez
eux. On se rappellera, pour bien comprendre leur
disposition et leur usage , que chaque arc des branchies
est composé , dans les raies , de deux pièces,
très-mobiles l ’une sur l’autre, et réunies à angle
aigu i fiue de la convexité de ces -arcs partent, eu
rayonnant , onze à douze branches cartilagineuses
soudées à cette partie, et qui s’avançent jusqu’au
bord externe des branchies ; que chacune de celles-
ci est composée de deux séries de lames bien distinctes,
soutenues par ces rayons. Entre la série
antérieure de ces lames et ces derniers , se trouve
le muscle en question : ses fibres semblent partir de
chaque côté du rayon moyen, en se dirigeant vers
les autres , mais particulièrement vers leur extrémité
, en sorte que leur action doit tendre à rapprocher
celle-ci de ce- rayon, et par conséquent à écarter
les deux bouts de l’arc et à l ’ouvrir. Son action
est bornée par plusieurs ligamens qui vont de la
base du rayon le plus près des extrémités de l ’a rc ,
vers l’extrémité du rayon suivant.
ô°. Cet arc est fermé par un autre muscle , que
nous n’avons de même trouvé que dans les raies et
les squales. Il est court, épais et cylindrique, et
situé en travers dans l ’angle que forment les deux
pièces de l’arc, où sont creusées deux fossettes assez
profondes, dans lesquelles s’attachent ses deux extrémités.
6P. Il y a , au contraire , dans la plupart des poissons
osseux , un muscle plus ou moins fort, qui
s’élève le long du bord postérieur du dernier a r c ,
de la pièce inférieure à la pièce supérieure. Ce
muscle vient de l’extrémité supérieure de l’os pharyngien
qu’il soulève; mais son action doit être
aussi de tendre à fermer le dernier arc et, par son
moyen , les trois autres.
7°. D ’autres muscles“ rapprochent les arcs les uns
des autres, ce sont des adducteurs. Il y en a deux,
dans la truite, qui s’attachent d’un côté aux apophyses
supérieures des deux derniers arcs$ et se