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l ’action de l ’élément ambiant > mais cette portion
est bien petite.
4°. D e Icù membrane commune qui revêt les
poumons.
Cette membrane, qüe l’on appelle plèvre > dans
Vhomme, est analogue au péritoine , et se Comporte
a l’égard des poumons comme le péritoine
à l’égard des viscères de î’àbdomen. Après avoir
tapissé la cavité thorachiqiie , elle sé détache de
la partie postérieure de ses parois pour s’appliquer
sur chaquè poumon , et l’envelopper de toutes
parts $ elle se rèpliè même dans l’intervalle dè
ses lobés. Sa face externe , un peu rugueuse ,
adhère , par du tissu cellulaire , soit aux parois
de la poitrine, soit à la surface externe de chaque
poumon , tandis que la face interne , lisse et glissante
, forme les parois libres de deux sacs fermés,
dont les cavités se contournent autour des deux
poumons , et ne communiquent pas entre elles.
11 s’exhale de cette dernière surface une vapeur
séreuse qui , en la maintenant constamment humectée
, favorise les mouvemens des pottmons, et
s’oppose auX adhérentes inflammatoires que ces
mouvemens tendent à produire entre les poumons
et les parois de la poitrine.
Cette membrane présente absolument la même
structure ét la même disposition dans l’homme et
les autres mammifères : mais dans les oiseaux,
l’une et l’autre diffèrent. Ce n’est plus un sac fermé
de toutes parts qui se replie autour de chaque poumon,
de manière à l’envelopper dans Sa totalité j
il n’y a que la partie de ces viscères qui tte touche
pas aux parois de la poitrine, qui èn Soit recOtt-
verte ; é t , dans cette petite étendue, elle forme une
paroi dé cellule , percée par plusieurs grands ori-i
fices , ét un plus grand nombre de petits, qui
conduisent l’air immédiatement des bronches dans
les grandes cellules. Il y a donc ici une communication
immédiate entre la membrane qui a revêtu
lés bronches , y$ qui est analogue aux inu-
queUses , et celle que nous décrivons , et qUi est
rangée au nombre des membranes séreuses. Dans
ce cas singulier , les deux structures doivent sé
confondre comme les deux membranes. Nous ver-*
rons de plus, dans l’article I V , que plusieurs dé
ces cellules , décrites précédemment, quant à leur
disposition , et qüi ne sont proprement qüe des
productions de cetté membrane, ont évidemment
leurs parois formées de fibres tendineuses et musculaires.
Dans les reptiles, là partie de là membrane
commune qui revêt les poumons n’offre rién dé
particulier.
II. De la fo rm é générale des pourrions.
A. Dans les mammifères.
Dans l’homme et les autres mammifères , la
forme générale des poumons dépend de celle de
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