que l’on voit dans les appendices qui terminent
en arrière les poumons du caméléon et du marbré f
et dans la grande vessie, dans laquelle se continue
le poumon des ophidiens.
Les poumons des salamandres y des protées et
de la sirène lacertine forment également des sacs
simples et sans division.
Ceux des chéloniens ont une structure un peu
plus compliquée. Chacune des ouvertures de la
bronche , que nous avons dit être.au nombre de
dix à douze dans la tortue g re cqu e , communique
dans un sac particulier , dont les parois sont
composées de même de cellules polygones, dans
lesquelles il y en a de plus petites. Chacune de
ces cellules est bordée par des cordons blanchâtres
et comme tendineux , qui semblent destinés à soutenir
leurs parois, et attachent les sacs aux orifices
de la bronche, en se fixant à Jeur bord. Les
sacs ou les cellules principales sont beaucoup moins
grands et plus nombreux dans les tortues de mer,
et répondent au grand nombre d’orifices dont la
bronche est criblée ; mais on y remarque de même
les nombreux cordons qui forment et soutiennent
les cellules, et donnent aux poumons de ces animaux
l’apparence d’un tissu caverneux.
Les cellules pulmonaires sont encore plus nombreuses
et plus petites dans les crocodiles, mais
leur structure essentielle paroît absolument la
même.
III. Des vaisseaux sanguins pulmonaires.
Nous avons déjà v u , dans la leçon précédente,
ce qui concerne l’origine et la marche de ces
vaisseaux jusqu’aux poumons. Il ne nous reste
guères qu’à indiquer la manière dont ils se distribuent
dans ces organes. On sait que dans Vhomme
ils sont de deux ordres. Les uns ne servent qu’a
nourrir les poumons : ce sont les veines et les a rtères
bronchiques. Les autres font circuler a travers
ces organes le sang qui est parvenu au coeur de
toutes les parties du corps, et qui ne peut y être
chassé de nouveau qu’après avoir fait ce détour:
ce sont les veines et les artères pulmonaires*
Ces dernières, une fois arrivées aux poumons
avec les bronches, ne quittent plus ces canaux,
et se réunissent avec e u x , de maniéré que les
rameaux qui s’en détachent d’abord font un angle
plus aigu avec les branches qui les fournissent,
que les ramuscules qui en naissent plus loin. Lorsque
les plus petits rameaux artériels ont atteint
les dernières ramifications des bronches, ils forment
sur leurs parois délicates un réseau tres-complique,
et se changent en yeines dès l’instant ou ils se recourbent,
pour revenir sur eux-mêmes. Une partie
de ces ramuscules s’ouvre par des pores exhalans
dans les dernières bronches ou dans leurs culs-
de-sac.
Les veines pulmonaires, dont l’origine a lieu ,