de l’orilice de l’oreillette, pend dans le ventricule
j est semblable à celui du ventricule droit ;
mais il n’a que deux grandes échancrures et deux
proiongemens, qui, au reste , ne sont pas pointus
, mais obtus , même dans le boeuf et le mouton.
l)e là son nom de valvule mitrcile».
Les filets s’épanouissent, comme dans le ventricule
droit, sur la surface convexe du voile.
Ces filets tiennent ordinairement à deux mam-
melons principaux, disposés de manière qu’ils ne
touchent, ni à la cloison du coeur, ni à son opposite
, mais entre deux , un de chaque côté.
Ils sont moins gros dans Xhomme, et creusés
eux-mêmes par des fossettes.
Dans le lion , le boe u f, le cochon, le mouton
, ils forment de gros monticules presque lisses :
ceux du dauphin n’en diffèrent que par quelques
fossettes à leur base. L e mandrill les a comme
l’homme.
L e la p in en a deux gros, bien détachés, en forme
de colonnes, et deux plus petits à la face externe.
L a marte n’en a que deux presque lisses.
A R T I C L E V I .
Du coeur des oiseaux.
L e coeur des oiseaux est semblable à celui des
mammifères, dans les points les plus essentiels de
sa structure. On y distingue également quatre cavités,
ayant entr’elles les mêmes rapports , et donnant
au sang une direction entièrement analogue.
Sa forme est toujours celle d’un cône , quelquefois
large et court, comme dans Vautruche , la g ru e ;
d’autres fois plus alongé, comme dans le casoar ,
le vau tou r, ou plus aigu encore , comme dans le
coq, le courli de terre ou g rand p lu v ie r , etc.
Sa situation est celle qu’il a dans les mammifères
, c’est-à-dire , assez directe d’avant en arrière,
avec cette différence qu’il est plus avance dans la
poitrine que dans ceux-ci j ce qui en détermine une
autre, comme nous le verrons bientôt, dans la distribution
des vaisseaux.
Le péricarde» est assujetti, par sa face externe ,
dans l’une des cellules du péritoine destinée à contenir
le coeur. Il a ordinairement une extrême delicatesse.
Les oreillettes n’ont pas, dans les oiseaux, d appendices
aussi distinctes à l’extérieur, que dans les
mammifères.
L a droite est bien sensiblement plus grande que
la gauche ; mais les colonnes charnues de celle-ci
sont beaucoup plus fortes.
L e sinus de la première s’étend à droite et même
en dessous de la crosse de l’aorte , pour former
l’appendice , et remonte en dessus de cette crosse ,
où elle se termine à la cloison commune aux deux
oreillettes, dans laquelle se trouve la fosse ovale.
Celle-ci n’est point opposée aussi directement à l’orifice
de la veine-cave inférieure, que dans les mam-
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