X X V e Leçon. Prine ipaùx vaisseaux.
divise d’une manière bien remarquable. Dès que
l ’axillaire des premiers a atteint l’humérus, elle
fournit un grand nombre de rameaux qui s’anastomosent
entr’eu x , et forment autour de la branche
principale ( la brachiale ) , un plexus épais ramassé
en un faisceau cylindrique, duquel partent les
petits rameaux qui vont aux muscles. Dans le lo r ï
paresseux, chez lequel M. Carliste a découvert
un semblable plexus ,. les rameaux qui le forment
sont moins nombreux suivant cet auteur, et s’anastomosent
moins souvent entr’eux. Le lori grêle a présente
au même anatomiste un plexus analogue,
quoique moins compliqué. Nous verrons plus bas que
les artères fémorales ont, dans ces animaux, une
semblable distribution, et quelles sont les conséquences
physiologiques que l’on a cru pouvoir eu
tirer,
3°. Des artères de la tête.
Elles proviennent toujours, k l’exception de
celles que fournissent au cerveau les vertébrales,
des deux branches de la carotide primitive , la
carotide interne et l’externe. Nous avons déjà
indiqué ( L eçon I X , t. I I , p. i 8 a j les particularités
les plus remarquables que présente la première
de ces artères.
4°. Des artères qui naissent de Vaorte postérieure
thorachique.
, Les artères qui naissent de l’aorte postérieure
thorachique, ou de la portion de cette artere, contenue
dans la poitrine qui est au-delà de sa crosse,
sont toujours les bronchiques oû les nourricières
des poumons , les oesophagiennes , les médiastines
postérieures et les intercostales aortiques ; mais le
nombre de ces dernières varie avec celui des côtes.
Nous ne décrirons pas ic i, comme une particularité
constante et naturelle , la dilatation que
Daubenton a observée dans l’aorte postérieure du
p é c a r i$ c’étoit un anévrisme long de cinq pouces
sept lignes, de six pouces quatre lignes de circonférence
, qui commençoit à quatre pouces de l’origine
de cette artère. Une observation semblable
faite par Tyson, semble confirmer notre opinion ,
en ce que, au lieu d’une seule dilatation, cet auteur
en décrit trois successives, séparées par deux
étrangle mens, qui s’étendoient même dans l’aorte
abdominale, et dont la plus petite avoit lieu un
peu avant la division de cette artère en iliaques.
La cavité de chaque poche étoit divisée en cellules.
Nous n’avons rien vu de semblable dans un
foetus de la même espèce ; l’aorte postérieure y
présentoit par-tout un diamètre uniforme.