annulaire , distribue ses rameaux sous le nom de
péd ieu se , à la partie supérieure du pied, s’enfonce
entre le premier et le second os du métatarse , arrive
à la plante du pied et contribue à y former
Varcade p la n ta ire , d’où partent la plupart des
rameaux de cette partie.
L ’artère péronière commune descend sur la face
postérieure de la jambe, le long du bord interne
du péroné , donne un grand nombre de rameaux
aux muscles postérieurs de la jambe , et a son articulation
avec le pied ; un d’entr’eux, appelé péronière
antérieure , perce le ligament inter-osseux ,
et va sê perdre sur le coude-pied.
L a tibiale postérieure descend le long de la face
postérieure et interne de la jambe, fournit à mesure
un grand nombre de rameaux à ces parties, passe
de-là sur le côté interne du calcanéum , et se porte
sous la voûte de cet os, où elle se divise en planétaire
externe et en plantaire interne ; la première |
beaucoup plus considérable, traverse la plante du
pied de dehors en dedans, vis-à-vis de la base des
quatre derniers et du métatarse, rencontre la pédieuse
avec laquelle elle s’anastomose et forme une
arcade, dont la convexité èst dirigée en avant, et
de laquelle naissent la plupart des artères de la
plante du pied et des. orteils.
• Telle est la distribution générale la plus ordinaire
des principaux vaisseaux artériels dans
Vhomme. Nous n’avons fait que l’indiquer sans la
décrire, afin de ne pas excéder les borties que doivent
avoir ces leçons ; et nous renvoyons pour les
détails aux ouvrages des anthropotomistes. Mais
cette distribution varie dans un grand nombre de
points, et l’on sent que ces variations peuvent être
très-nombreuses, sans qu’elles dérangent en rien
la circulation^ Peu importe, en effet, qu’une branche
naisse plutôt ou plus tard d’un même tronc 5 que
deux branches se détachent séparément de ce tronc,
ou qu’elles soient les bifurcations d’un autre tronc
sorti du premier ; que trois, quatre , cinq branches
et plus soient produites successivement par une
même artère, ou qu’elles naissent les unes des autres
: pourvu qu’elles parviennent aux parties auxquelles
elles sont destinées, et que leur disposition
n’inffue pas sur le mouvement du sang, soit pour favoriser
sa marche plus qu’à l’ordinaire, soit pour la
ralentir. L e sang artériel qui se distribue à tout le
corps, par les ramifications de l’àorte , partant
d’un même point dans les mammifères, et étant par
conséquent de même nature , c’est la quantité relative,
que chaque partie en reçoit, qui doit être le
-principal objet des considérations du physiologiste.
Cette quantité peut être appréciée par le nombre
et la grosseur des artères qui s’y distribuent, et par
certaines circonstances de leur disposition, dont
l’influence sur le mouvement du sang est bien
marquée.
Les variations dont nous avons parlé en premier
lieu, ne peuvent pas être comptées parmi ces
dernières 5 aussi en trouve-t-on des exemples fré-
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