de 1 aisselle et du coude, des lymphatiques, des
membres supérieurs.
Les superficiels qui viennent de la plante du
pied , du dos de cette partie , des orteils, passent
derrière ou devant le bas de la jambe, tendent
tous, à mesure qu'ils montent, vers le côté interne
de la cuisse, accompagnent de leurs troncs principaux
la grande veine saphène, et se rendent par
trente à quarante troncs à la partie supérieure et
interne de la cuisse , dans six ou sept glandes lymphatiques
, où viennent également aboutir les lymphatiques
des tegumens et des muscles du bas-
Ventre, au-dessous de l’ombilic, des fesses, de la
verge et du scrotum dans l'homme , et des grandes
levres dans la femme. Les plus profonds, après
avoir traverse les glandes lymphatiques qui sont
au pli du genou, suivent les vaisseaux sanguins,
autour desquels ils forment des plexus , et se rendent
aux glandes inguinales profondes situées sur
la veine crurale. Quelques uns de leurs rameaux
s en détachent pour s’anastomoser avec les superficiels
; la plupart se rassemblent , au sortir des
glandes, pour accompagner, dans le bas-ventre ,
les vaisseaux cruraux, en s’y introduisant avec eux '
sous 1 arcade crurale. Les lymphatiques profonds
de la verge traversent immédiatement cette arcade
sans s arrêter aux glandes de l’aîne $ ceux du testicule
en totalité, du clitoris et du vagin en partie,
pénétrent dans le bassin par l’anneau inguinal.
Les rameaux nombreux arrivés dans cette
S ect. III. A k t . II. Descr. part, des lymph. i©§
cavité, forment des plexus avec les vaisseaux lymphatiques
de la vessie, des vésicules séminales, des
prostates qui entourent particulièrement les vaisseaux
sanguins, et traversent les glandes du grand
et du petit bassin , et celles des lombes. Ils sont
joints encore par les lymphatiques des muscles de
ces régions. A mesure qu’ils s’élèvent davantage ,
ils rencontrent des glandes qu’ils pénètrent, sé
joignent à d’autres lymphatiques, et composent
enfin , par leur réunion , les branches principales
du canal thorachique. Ceux des intestins grêlés ,
après avoir traversé les glandes mésentériques 5
ceux des colons, après s’être divisés dans celles des
mésoeolons j une grande partie de ceux du foie $
particulièrement les profonds , et ceux de sa surface
concave ; les vaisseaux lymphatiques de l’estomac,
du pancréas , delà rate, des reins et des
capsules surrénales, se rassemblent autour de l’aortd
et de la veine-cave , vis-à-vis des colonnes du diaphragme
, forment des plexus qui embrassent les
troncs coeliaques et ses branches mésentériques supérieures
où pénètrent en dernier lieu les renales. Les
glandes situées sur l’aorte dans le même endroit,
et sur la veine-cave, concourent également à former
le tronc commun , ou le canal thorachique.
Aucun des vaisseaux qui s’y rendent, ne le fait par
un chemin direct, mais toujours en se détournant
plus ou moins. Placé d’abord entre les piliers du diaphragme,
il n’y est point dilaté en ampoule, comme
l’ont écrit plusieurs anatomistes, qui ne l’ayoientf