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 leurs  côtes  et  de  leurs muscles  du  bas-ventre  que  
 s’exerce  celte fonction. 
 Les  premières  sont,  dans  la  plupart  des  sauriens  
 , parfaitement semblables à celles des oiseaux;  
 on y  distingue deux  portions,  réunies par  une articulation  
 mobile,  et  formant  un  angle  qui  s’ouvre  
 dans l ’inspiration  et se ferme dans l ’expiration.  Les  
 muscles  qui  les mettent  en mouvement sont  analogues  
 à ceux des oiseaux. 
 Dans les ophidiens les côtes, qui forment des arcs  
 simples , composés d’une seule portion osseuse, s’inclinent  
 en  arrière  et  se  rapprochent de la colonne  
 vertébrale  dans  Y expiration  ,  s’éloignent  de  cette  
 colonne  et se  redressent dans Y inspiration.  Des re-  
 leveurs des côtes,  qui sont  aussi  nombreux qu’il  ÿ   
 a de  ces  arcs ,  et  dont  les  attaches  sont  les mêmes  
 qu’à  ceux de  Yhomme , mais  dont le  volume proportionnel  
 est plus cpnsidérable, servent à cette dernière  
 action : ils sont aidés par les intercostaux, dont  
 les  fibres  s’élèvent  d’arrière-en  avant. 
 Ceux qui  ramènent  les  côtes  en  arrière  et  produisent  
 Y expiration,  sont  placés en  dedans  de  la  
 poitrine ;  ils  s’attachent  sur  les  côtés de la  colonne  
 vertébrale, et sont aussi nombreux que les côtes, de  
 même que  les  releveurs/Ce  sont  autant  de  rubans  
 musculeux,  étroits  et applatis, qui, de cette colonne  
 où ils se  fixent près de  l’articulation  de  la  côte postérieure  
 ,  descendent  en  traversant  la  côte  qui  la  
 précède ,  et  vont  s’insérer  à  l ’antéprécédente  près»  
 de son  extrémité. 
 D’autres rubans musculeux,  qui croisent ces derniers  
 -,  s’attachent  aux  côtes  près  de  leur  articulation  
 ,  se réunissent  en descendant  et  s’étendent  en  
 travers,  entre celles-ci  et  le péritoine,  et  aboutissent, 
   vis-a-vis  des  bords des  côtes,  à  une  aponévrose  
 très - mince  ,  qui  rassemble  les  rubans  de  
 chaque cote. Us forment de l ’un  et l’autre côté deux  
 couches musculeuses ,  qui  tiennent lieu des muscles  
 du  bas-v«mtre ;  elles aident  les premiers dans  leur  
 action,  et  compriment immédiatement  les  viscères  
 de  la  grande  cavité. 
 Les  poumons  ont-ils dans les  reptiles  une  force  
 propre  a  les  contracter ? Nous  le soupçonnons  sans  
 l’affirmer. 
 II.  Dans  les  animaux  vertébrés  qui  ont  des  
 branchies. 
 A.  Dans  les poissons. 
 Ce mécanisme  se  compose,  dans  les  poissons,  
 d’un  assez  grand nombre d’élémens,  dont nous allons  
 donner  l ’analyse.  Des  os  ou  des  cartilages,  
 courbés  en  arcs,  soutiennent  les  séries  des  lames  
 sur  lesquelles  s’étalent  les  vaisseaux  pulmonaires.  
 Ces  arcs  sont  formés  de  pièces  dont  le  nombre  
 varie,  et  toujours  de  deux  portions mobiles  l’une  
 sur l’autre > ce qui leur permet de s’ouvrir  ou de  se  
 fermer plus ou moins.  Us sont articulés  immédiatement  
 avec les premières  vertèbres,  comme  cela  a  
 lieu dans les ra ie s ,  ou bien  ils  sont suspendus  sous 
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