glandes, on sera peut-être porté à croire qu’elles
ont une circulation plus complète et plus analogue
à la nôtre, que les insectes ordinaires.
A R T I C L E V I .
De la distribution du flu id e nourricier dans les
méduses , et des zoophytes qu i n’ôiit de vaisseaux
d’aucun genre.
On ne peut appeler circulation le mouvement
du fluide nourricier dans les méduses , les rhyzos-
tômes et les polypes des coraux , puisque les vaisseaux
qui le transportent, naissent tous médiate-
ment ou immédiatement de l’estomac et qu’il ne
revient point à sa source , mais s’emploie, soit à
nourrir le corps , soit à la transpiration. Ce que
j ’ai dit de ces vaisseaux dans la X X I I Ie Leçon, est
suffisant.
Les hydres ou polypes à bras simples , n’ont
pas même de ces vaisseaux ; mais pompent immédiatement
leur nourriture par les pores de leur enveloppe
gélatineuse. On peut les retourner, et leur
surface extérieure digère alors aussi bien que l’interne.
Je ne vois d’animaux plus simples que les monades
, les protèes et autres animaux microscopiques,
qui ne paroissent avoir ni bouche ni estomac ,
et n être que de petites masses gélatineuses qui
se nourrissent par dehors. Il ne faut cependant
. Sect. I. A r t . V I . Nutr. des zoophytes. 42 1
pas confondre avec eux les rotifère set vorticelles,
et quelques autres genres microscopiques qui ont
un estomac fort visible : quelques observateurs l’ont
même pris pour le coeur, maisM. Blumenbach a
bien prouvé, selon nous , que ce n’est qu’un organe
de digestion.
d e u x i e m e s e c t i o n .
Des organes de la respiration.
Ils offrent, dans les animaux sans vertèbres, le»
mêmes rapposts avec les organes du mouvement,
et sur-tout avec la force motrice, que dans les
animaux vertébrés, et fournissent par conséquent
une belle confirmation aux règles que nous avons
établies dans la Leçon précédente.
Ainsi, la seule classe de cette partie du règne
animal, dont la plupart des individus soient doués
de la faculté de voler , est aussi celle ou la respiration
s’opère par tous les points du corps , où les
trachées portent l’air par-tout ; en un mot, c’est la
classe des insectes; et s’il y a quelques insectes
qui ne volent point faute 'd ’ailes, on reconnoit
néanmoins la force de leurs muscles à la rapidité
de leurs autres mouvemens. Qui voit marcher lè
mille-pied, et sauter la p u c e , peut bien reconnaître
qu’ils appartiennent aune classe éminemment irritable
, comme on peut aussi le reconnoître^ en
voyant courir Yautruche et le casoar , quoique
ce soient également des oiseaux sans ahe^* ^