
 
		26  X X I I e  L eçon.  Annexes  des  intestins.  
 se  compose  d’abord  d’un  tronc  du  canal  hépatique  
 formé  de  deux  branches,  puis  du  canal  cystique ;  
 c’est un  large  canal  auquel  vient bientôt  se  joindre  
 le  pancréatique  , qui  reste  accolé  et confondu  avec  
 lui  jusque  près  de  l’intestin.  Le  premier  a  des  
 parois  glanduleuses,  épaisses  de  plusieurs  millimètres. 
  Sa cavité a de fortes colonnes qui la' rendent  
 toute caverneuse avec plusieurs culs-de-sac très-profonds, 
   dont  l’ouverture  regarde  l’intestin:  celle  du  
 pancréatique  est  au  contraire  lisse  et‘unie.  L ’ori-  
 hce  du  canal  commun  est  percé  à  la  distance  de  
 deux, ou  trois  décimètres  du pylore  et même  plus,  
 suivant  les  individus.  Il  est  sans  ampoule  et  sans  
 valvule. 
 Dansle porc-épief le  canal commun formé de plusieurs  
 canaux  hépatiques  et  du  cystique  ,  a  son  
 orifice  immédiatement  au - delà  du  pylore,  tandis  
 que  celui  du  pancréatique  ne  s’ouvre  que  beaucoup  
 plus  loin. 
 Dans  le  cochon  d ’In d e ,  l’orifice  du  canal  cholédoque  
 est  très  près  du  pylore.  Il  est  à  environ  
 deux  centimètres  de  cet  endroit  dans  Yagouti. 
 Dans  le  liè v r e ,  ce  même  orifice  est  à  environ  
 treize millimètres  du  pylore. 
 Dans  le  souslih,  il n’est qu’à  quatre  millimètres  
 du  même  point. 
 Dans  le  boback,  il  en  est  distant  de  dix-huit  
 millimètres^ 
 Dans  la  marmotte  des  A lp e s ,  il  est  plus  près  
 du  pylore  que  le  pancréatique. 
 Sect.  L  A rt.  IL  Canaux  hépatiques.  27  
 K  Dans le ra t,  le  canal cholédoque s’unit à l’intestin,  
 a  plusieurs  centimètres  du  pylore<  Les  branches  
 hépatiques  se  rendent  successivement  au  cystique. 
 K  Dans  les  tatous,  le  canal  hépatique  reçoit  le  
 cystique  sous  un  angle  très-aigu  ,  et le  canal  commun  
 a  son  insertion  à  peu  de  distance  du pylore.  
 b  Dans  les  fourmiliers ,  le  canal  hépatique  ne  
 s’unit  au  canal  cystique  que  très-loin  du  col  de  la  
 vésicule  et  sous  un  angle  fort  aigu.  L ’insertion du  
 canal  cholédoque  est  à  0,02  du pylore. 
 ■   Dans  Véchidnê y  il  y   a  trois  canaux  hépatiques ,  
 petits  en  comparaison  du  cystique,  qui  s’unissent  
 à  celui-ci  à  un  centimètre  au-delà  du  col  de  la  
 vésicule.  Le  canal  commun  n’est  que  la  continuation  
 du  cystique  ;  son  diamètre  est  au  moins  trois  
 fois  aussi  grand  que  l’un  ou  l ’autre  des  canaux  
 hépatiques  ;  il  est  long  ,  traverse  le  pancréas,  et  
 ne  s’ouvre  dans  le  duodénum  qu’à  trois  ou  quatre  
 centimètres  du  pylore. 
 Dans  l’ornithorinque  ,  les deux  branches  principales  
 des  canaux  hépatiques  s’unissent  au  cysti-  
 Sque  très-près  du  col  de  la  vésicule.  L e   canal  com-  
 jSmun  semble  une  continuation  de  ce  dernier  ;  il  
 Is’insère  dans  le  duodénum  à  deux  centimètres  
 lenviron  du  pylore. 
 Dans  l’éléphant,  le  canal  a neuf à dix branches  
 ■ principales  qui  sortent du  foie  par  différens  points  
 ■ de  sa  partie  moyenne  ,  et  se  réunissent  d’abord  
 ■ en  deux  troncs,  puis  en  un  seul  d’un  grand  dia-  
 ■ m è t r e q u i   joint  le  duodénum  ,  à  un  décimètre