pas observe chez l’homme : mais il présente une
forme cylindrique , et pénètre , en suivant la
meme voie, dans la cavité de la poitrine. D’abofd
a droite de l ’aorte, longeant la colonne vertébrale
entre cette artère et la veine azygos , il se
détourné à gauche vis-à-vis la sixième , la cinquième
ou même la quatrième "vertèbre dorsale ,
parvient au-dessus de la sous-clavière de ce côté ,
monte, en suivant le long du cou, jusqu’à la dei’-
mere ou jusqu’à la sixième vertèbre cervicale , se
réfléchit de-là derrière la jugulaire, et s’insère
dans l’angle qu’elle fait avec la sous-clavière. Quelquefois
il se partage en plusieurs branches qui
s’ouvrent dans la première de ces veines. Il reçoit
, pendant son trajet dans la poitrine , une partie
des vaisseaux lymphatiques de cette cavité.
L ’autre partie jointe aux vaisseaux lymphatiques de
la portion droite et de la surface convexe du foie ,
de la moitié droite du diaphragme , va se rendre
au tronc commun des vaisseaux lymphatiques du
côté droit, plus petit que le gauche, et dont nous
avons décrit, en premier lieu, une partie des
branches et l ’insertion.
B. Dans les autres mammifères.
On n’a pas fait jusqu’ici de recherches suivies et
bien détaillées sur la distribution des lymphatiques
dans cette classe d’animaux. Ce que l’on en
sait cependant suffit pour nous apprendre qu’elle
est en général la même que dans l’homme. Les
principales différences que l’on y observe tiennent
en partie à quelques différences dans la distribution
des glandes , et se trouvent, pour l’autre par-
ti9, dans l’origine , la marche et la terminaison du
canal thorachique. ' ’’
Ainsi, il est très-fréquent, comme nous 1 avons
déjà dit, de rencontrer les glandes lymphatiques
du mésentère réunies en une seule masse vers
laquelle convergent tous les vaisseaux lymphatiques
du canal intestinal 5 ou du moins: sont-elles
rassemblées souvent en une masse principale , près
de laquelle sont placés d’autres groupes plus petits.
Dans Y ours, la taupe, le phalanger brun, etc.,
elles ne forment qu’un seul groupe ; dans la belette
il y en a deux ; dans le chat y le lio n , le daup
h in , il en existe un principal , près duquel il y en
a d’accessoires. Dans le galeopithèque , le rat
vu lg a ir e , les ruminans ,{elles sont dispersées jfe de
sorte que l’on peut tirer la conséquence, de ce petit
nombre d’exemples que nous pourrions multiplier,
qu’il paroît y avoir un rapporté entre l ’arrangement
des glandes lymphatiques du mésentère et
celui du canal Intestinal, et. qu’elles paroissent, en
général, beaucoup plus dispersées: dans les. animaux
qui ont de longs et de gros intestins , et par
conséquent dans les herbivores que dans les carnassiers.
Quant aux différences que présente le canal thorachique
, nous ne nous arrêterons pas à les détailler.
Assez souvent il commence par une aim*