p r é f a c e .
I l a plu aux nomenclateurs de l ’histoire
naturelle d ’établir des rapports et de
calquer l ’anatomie des animaux sur celle
de l ’homme. A u moyen de cet arrangement,
qui n’ est guère senti que des gens
de l ’a r t , il arrive que la partie sur laquelle
pose un oiseau dans toute sa force ,
se nomme les doigts j que celle qui s’élè
v e plus ou moins perp endicu laire m
en t, et qui n’est autre chose que le
ta r s e , au lieu d’être la jam b e , comme
| on le croit communément, se nomme le
p i e d ; que c e lu i- c i, terminé pa r le ta lo n ,
| est immédiatement suivi pa r la jambe ,
| qui d’ordinaire passe pour la cuisse ; et
I qu’enfin cette dernière partie q u i , dans
I l ’oiseau v iv a n t , n ’ est presque pas re-
; m a rqu ab le , se trouve c a ch é e , et ne fait