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A V E R T I S S E M E N T
RELATIF A LA TABLE XIII.
[117.3 O n a v u dans le dernier Avertiffement
que les bois, autres que le chêne , fe mefuroient,
en Provence, d’après une gouée plus forte, & que
pour cette raifon nous appelions grande gouee.
La grande gouee (Z) portant dans fa longueur 27
pouces M , fur 9 pouces 2 lignes, dans les deux
autres fens, (épaiffeur & longueur), contient
2310 , plus pouces-cubes, ou -—fl21 pouce-
cube; c’eft-à-dire, le quadruple de la petite gouee.
[118.] Le premier pas à faire pour toifer une
pièce quelconque à la grande gouée , eft donc de
la réduire en pouces-cubes (m), & les pouces-
cubes en 72ienies.
Or quelque pièce qui fe préfente, elle fera tou-
- jours ou ronde fig. 1 , 1 & 3 ;
Ou équarrie', allant en diminuant de groffeur,
Si la pièce eft équarrie, & que fa grolTeur aille
en diminuant , on fera guidé par le difcours
en tête de la fécondé partie , art. 55 , juf—
qu’au (54e.
Enfin , fi la pièce eft équarrie, & que d’un bout
à l’autre, fa groffeur foit la même , on n’aura
qu’à consulter le difcours en tête de la troiftème
partie, art. 77, jufqu’au 91e.
Les articles auxquels nous renvoyons, enfei-
gnent, d’après la figure des bois', tout ce qu’il faut
connoîtrc pour opérer leur réduction enpouces^
cubes ([n).
[119.3 Cette réduction une fois opérée, le changement
des pouces-cubes en 72iemei eft bien Ample
multipliez par 72 la quantité qu’en a fournie
la pièce.
Suppofons une planche longue de 11 pieds 6
pouces; large de 12 pouces, & de i| pouces d’é-
paiffeur : elle doit contenir (difcours en tête: de la
3e partie, art. 79 à81 ), 4968 pouces-cubes, lef-
quels, multipliés par 72, procluifentpouce
cube.
fig. 4 j 5 , 6, 7, 8, 9 & IO;
Ou équarrie , mais d’égale groffeur d’un bout à
Vautré t fig. 11 & 12.
Si la pièce eft ronde, on trouve dans le difcours
en tête de la première partie, art. 1 , jufqu’au
2i° compris, la méthode d’opérer fa réduction en
pouces-cubes.
Il s’agit aéluellement de divifer par —ff7ï (valeur de la
grande gouee), le nombre | (valeur de la planche)^
& le quotient indiquera combien de grandes gouées elle
renferme.
Donc , deux grandes gouées , plus la fraélion
[120.] Cette coriverfion des pouces-cubes en
gouées n’eft pas difficile fans doute. Mais, avant
de favoir qu’une pièce a pour folidité tant ou
tant de pouces-cubes, il faut en avoir fait le calcul
; calcul fouvent affez long (o ). Donnons le
moyen d’arriver au même rélu liât par le fecours
feul des tables.
[121.] Il s’agit de réduire d’abord en folives,
pieds , pouees, lignes de folive , la pièce qu’on
veut évaluer en grandes gouées. Cette réduction
préliminaire en folives, pieds, &c. n’exige aucun
div iden d e 3 5 7 6 9 6
’ I6 6 3 7 5 diVifeUr‘
« q u o tien t.
j’ ';^32750 -
M 24946 1
î(l) On ne pariera ici que de cette feule efpèce.
in:) Nous répétons , dans cet Avertiffement, ce que
dé à nous avons dit dansles autres ; il do it, comme eux,
renvoyer aux préceptes ; bien des Lefteurs peuvent aimer
a faire eux-mêmes les calculs ; & notre engagement eft de
les nie.tire fur la voie.
•Quant à ceux qui préféreront des calculs faits, l’art, 110 5c luirans feront leur guide.
calcul ; tout, abfolument tout, eft fait d’avance
dans' nos tables 1, 11, nr, iv , v , v r , vu ; &,
pour s’en approprier le travail; il fuffit de con-
noître les articles 36 à 54, difcours 1er ; les art. 7 2
à 76^, difcours 2 e ; & les art. 90 à 94, difcours
2e. Ces art. tracent, d’après les différentes for-,
mes des bois (p), la marche qu’on doit fuivre.
(n ) V o y e z l a n o i e \{i) d e T A v e r t i f l e m e n t r e l a t i f à la
T a b l e X I I .
(o ) N o u s r e n v o y o n s {article 1 1 8 , c i - d e f lu s ) a u x e n d r o i t s
d e l ’ O u v r a g e q u i T c n f e ig n e n t , fu iv a n t la f o rm e d e s B o i s . '
. (p) T o u t c e q u i a t r a i t a u x b o i s ronds e ft e x p l iq u é d a n s
la p r em ie r D i f c o u r s , a u x a r t ic le s q u e n o u s v e n o n s d e c i t e r .
T o u t c e q u i a t r a i t a u x Bois équarris allant en diminuant
de groffeur, l ’e f t d a n s l e f é c o n d D i f c o u r s .
E t t o u t c e q u i a tra it, a u x bois équarris. , mais d’égale
groffeur d’un bout à l ’autre, d a n s l e t r o i f t èm e D i f c o u r s .
II e f t p r e fq u ’ i r .d i fp e n f a b !e d e f e r e n d r e f am i l i e r s a u m o in s
c e s a r t i c l e s . P a r - l a o n é v i t e r a d ’ a v o i r à le s r e c h e r c h e r fa n s
c e l f e . U n e d em i -h e u r e d ’ a p p l ic a t i o n fu ffi r a p o u r n e jam a i s
les o u b l ie r .
T able XIII. Les Bois mefurés à la grande Gouée.
[122.3 En les fuppofant donc bien connus,
propofons d’évaluer èn grandes gouées, le même
tronçonrzrt. 116 (avertiffement précédent) : nous
avonsvu qu’il renfermoit23 folives, plus2 pieds,
plus 4 pouces, plus 8 lignes de folive.
1 II n’eft plus queftion que de chercher (table
xiii ) , colonne intitulée folives entières , ce
Pour les 23 folives, on trouvera (colonne adjacente à droite ), 51 grandes
gouées , plus, la fraction ci........... : .......* ' ' ............
Pourries 2 pieds de folive, on trouvera la fraélion j .CI........ ; ..............
Pour les 4 pouces de folive, on trouvera celle:rN f - f i > c*......................
Enfin, pour les 8 lignes de folive, ? ci* • * * y ....................
La peine du leéleur fe réduira donc à la fitnple addition de ces^ lommes, qui
pour total donneront cinquante-deux grandes gouées, & la fraéHon T66ïïZ> C1.......
22}
que valent en grandes gouées, 1.® 23 folives;
Colonne pieds de folive, ce que valent, 2.0
2 pieds de folive ;
Colonne pouces de folive, ce que valent, 3.*
4 pouces de folive ;
Et colonne lignes de folive , ce que valent, 4.0
8 lignes de folive?
gouées fraftions I m th
Les deux obfervations qui terminent l’Averfiffe*
îm'ent fur la Table xn, font pareillement applicables
à la Table x i i i .
Remarquons, en outre, que la grande- gouée
contenant , en folidité , précifément le quadruple
de la petite (ç), il eft facile de chan-
• ( ? ) V o y e z , c i - d e l f u s , L’ a r t i c l e 1 1 7 .
ger en grandes gouées , un nombre quelconque
de- petites gouées ; il s’agit d’en prendre le
quart.
De même conféquemment, on changera dans
i’inftant, en petites gouées, un nombre quelconque
de grandes gouées , en multipliant celles-cî
par 4.