
ii8 T ab le XL Les Bois mejiirés â la Marque de Rouen■
E v a l u a t io n des So l iv e s , Pieds, P o u c e s , Lignes & d em i-L ig n e de S o liv e , en M a r q u e s
& C h e v il l e s , Mefure d’ufage en Normandie
Lignes 1V A L E U R . Solives E U Ri Soli v.J V A’L E U R Solives V A L E U E. Solives v a l e u r
de j
Sjolive.J
en
Marq. Chevilles. “ ères. Marq. Chevilles. tières. Marq. Chevilles. tières. Marq.
en
Chevilles. tières. Marq. Chevilles, i
1 1 I I52 33 47 156 65 ■ 95 18.O 9 7 j 139 204 |
I m 2 2 264 34 48 288 66 95 12 98 141 36 1
2 i . 3 4 96 35 50 I2 0 ' 67 96 '1 4 4 99 141 168
i I \ j 4 5 228 i 6 * 51 1 5 1 . 68 ' 97 276
i©o 144 O
4 2 . 5 7 60 37 53j
OAOj-
69 99 iq8
200 288 O
5 2 L 6 8 192 38 54: 2 l é 70 IOO 240
300 432 O
' 6 i 3 * 7 T O H 39 e 4 6
48 7 1 * 102 71 4co 57 6 O
7 "3 i 8 II Iï 6 40 57 l8 o i o 5 204
«vi 0
0
720 Ô
8 4 • 9 12 288 4 1 59 12 1 IO5
600 864 ’ O
9 4 M
IO. < 1 4 . j 120 41 60 144: 74 io é 168
700 TooS 1 1 O
io 5 • ' ÏT 25 .1 5 1 43 61, 176 75 108 O
800 1-152. O .
t i 5 i 12 m 84 44 63 ïo 8 76 L95> ^ i 5>co 1296 O
Pouces V A LEUR r 3 18 2I<$ 45 64 | 24O 77 110 264
de en
Solive. Marq. Chevilles. 14 j 20 48 46 66 7 1 78 112 96 1000 1440 O
•T*-6' 21 i8i> 47 6t 204 79 IJ3 12 - l6 ■ ■ g h n 48 69 3é 80 IJ5 60
5 r s 1 17 14 144 49 7° 168 81 l l 6 192
4 14 18 . - 1 5 276 5.5" 7 1 O 82 r i 8 14 5 3°\ 1.9 17 108 5'i .'73 »3* 83 119 156
6 » 3^ j 20 28 24© 51 74 264 84 120 288
7 ' f i 1 39 ' . ' 7 1 53 7*5 96 85 I2r2 120
s . 48 22’ . H . ' 204 54 77 228 86 m 151
9 54 *5 33 3é 55 " 7 9 60 87 ' u s 84
IO • • 6o
14 ■ 34 168 5<S 80 192 88 126 l l 6
II 66
15 3é O 57 82 14 89 128 48
Pieds LEUR de en 37 131 58 .»3 . I ‘>6 '90 119 180
Solive. Marq chevilles .-,p H 17 288 , , . 12 3Ô ô4.
I 7 1 28 40 96'. 6O 86 120 '92 141 144
2 144 19 41 ‘ 228"' 6 l. -%7* 251 93. 133- 17 6
3 2lé 3° 43 60 . 6 l 89 84 94 :I35 I08
4 288 32 44 192 6} 9° 2 16 95 136 240
5 I 60 31 46 M 64 91 48 96 138 7 1
A V E R T I S S E
RELATI F A LA TABLE XII,
[113.] N o u s avons puifé, dansM. Segondat(e),
l'idée des tables XII & X I I I , toutes deux relatives
aux gouées ou goûts. Rapportons ce que cet Auteur
en a dit ( -
ce La gouée efî une mefure dont les particuliers
j j f e fervent, en Provence, pour la mefure des
>5 bois. îj
99 Celle qui fert à mefurer ordinairement les bois
99 de chêne a 27 pouces- y de longueur', 4 pouces
99 y lignes de largeur & autant d’épaiffeur , étant
99 mefurée avec un pied de ro i, car ., , avec la me-
99 fure du pays , elle n’a que 27 pouces de lon-
ïjg u eu r , & 4 pouces £ de groffeur. 99
99 Et celle dont on mefure les autres bois, a la
55 même longueur que la précédente , 9 pouces &
99 2 lignes de largeur & autant d’épaiffeur, étant
99 mefurée avec un pied de roi -, & avec la mefure
99 du pays,. elle a 27 pouces de longueur, 9 pou-
99 ces de largeur & autant d’épaiffeur. 99
[114.] Pour éviter la confufion, & nous renfermer
d’ailleurs dans l’intitulé de la table X I I , nous
nous bornerons à traiter ici de la gouée. particulière
au chêne. L ’aver.tiffement fuivant expliquera
celle dont on fait ufage pour les autres bois. ,
La goûte qui va nous, occuper, ayant en longueur
27 pouces 4, fur 4 pouces 7 lignes, dans
les deux autres fens (épaifféur & largeur)', contient
avant tout, réduire l’objet en pouces-cubes, &
les pouces -cubes en 288J,"es(Æ) .
O r , quelque pièce qu’on propofe, elle fera
toujours ou ronde, fig. 1 , 2 & 3(t);
Ou équarrie , allant en diminuant de groffeur ,
fig. 4, 5 , 6 , 7 , 8 ÿ9 & i o * , • •
Ou équarrie, mais d’égale groffeur d’un bout
à l’autre,.fig. 11 & 12.
Si la pièce eft ronde, on trouve dans le difeours
en tête delà première partie* art. 1 jufqu’au 22e.
compris, la méthode la plus courte d’opérer fa
réduétion en pouces-cubes, _
Si la pièce eft équarrie, & que fa groffeur aille
en diminuant, on con fui fera le difeours en tête
de la fécondé partie, art.^y , jufqu’au .
Çnfin, fi la pièce efl équarrie, & que d’un bout
à l’autre -, fa groffeur foit uniforme, on conful-
tera le difeours en tête de la troifième partie,' art.
7 7 , jufqü’au 91e.
•- Les articles auxquels ' nous renvoyons en feignent
577, plus f f f pouces-cubes, ou * 1 pouce
cube (g ) ..................
[115].. A in fi, pour faire le toifé d’un corps d’arbre
, d’une poutre,, .&c , à cette gouée,.il faut.,
Il s’agit de divifer par (valeur de la petite gouée)
le nombre de —K“3~ ( valeur de la pièce) 3 le quotient
indiquera combien de gouées elle renferme.
, fuivant la forme des bois 5 tout ce qui eft
à côrmoître pour les réduirè en pouces'cubes. .,
Cette première ; réduétion une fois opé.rëe , le
changement des pouces-cubes en 288iemes, eft bien
Ample : il n’eft queftion que de multiplier, par
288, la quantité qu’on en a trouvée dans la pièce,
Suppofons une: planche longue de 23 pieds,
épaiffe de 2 pouces, & large de 9 : une telle planche
doit contenir (difeours en tête de la 3e partie,
art.77 à 82) 4968 pouces-cubes, lefquels multipliés
par 288 produifent * pouce-cube.
Donc, huit petites gouéès, plus là Ira&ion.:
dividende 1 4 3 O 7 8 4 divifeur'
I 33 1003 < g "™ quotient.
vJ-eHe ^ 9 9 7 8 4
(f) Traité de la Mefure des Bois-; additions, page V I I .
( ƒ ) M. Segondat fait mention de trois fortes de gouées.
Nous palTons fous filence la gouée courante, qui »’eft autre
choie qu’une mefure linéaire divifée en 27 pouces de
Provence.
(g) Cett e gouée étant bien inférieure en folidlté à J.’autre
gouée , nous avons, pour les diftinguer , appelle l’une
petite (ffuéc , $c la féconde » grande gouée.
(k) Ces explications font uniquement pour ceux des
Lefteuts«qui vOudroient faire eux-mémes les calculs.
Plus basfarf. 1 16) nous offrons, le moyen de s’en exempter »
de trouver tout, calculé d’avance dans nos Tables,
(i) Ayant à répéter, pour les fix dernières Tables, certaines
choses abfolument femblablcs, ôc les ayant la première
fois expliquées de notre mieux, nous n’avons pas
héfité de reproduire les mêmes phtafes, les mêmes alinea.
La clarté eft tout ce qu’on peut exiger de nous dans un
Ourrage de ce genre,
E e ij