la plus grande chaleur en été dans
tous les climats de la Terre , 5 56.
Pourquoi la chaleur eft plus grande
au Sénégal qù’en aucun climat de
la T erre ! Explication de la caufe
particulière qui produit cette exception,
557 i f 558. L ’excès de la
chaleur produit par les caufes locales,
n ’étant que de 6 ou 7 degrés au-
deflus de la plus grande chaleur du
relie de la zone torride ; & l’excès
du froid produit de même par les
caufes locales, étant de plus de 4 0
degrés au-delfus du plus grand
froid, fous la même latitude au
n o rd , il en réfulte que ces mêmes
caufes locales ont bien plus d’influence
dans les climats froids que
dans les climats chauds ; raifons de
cette différence d'effets, 5 63 iffuiv.
T e m p é r a t u r e des Planètes.
Degrés de chaleur où elles ont pille
lùccelfivement. Voye^_ C haleur
du globe terrejlre, comparée à celle
de Jupiter, la L u n e , Mars, Mercure
, Saturne & Vénus.
T er rein s ingrats i f Jlériles. Lorf-
qu’on aura des terres to u t-à -fa it
ingrates & llériles où le bois refufe
de croître, & des parties de terreins
fi tuées dans des petits vallons en
montagnes, où la gelée lùpprime
les rejetons des chênes & des autres
arbres qui quittent leurs feuilles, la’
manière la plus lùre & la moins coû-
teufe de peupler ces terreins, eft d’y
planter des jeunes pins à vingt ou
vingt - cinq pas les uns des autres ,
2.91. Un bois de pins exploité convenablement
peut devenir [un fonds
■ non - feulement auffi fruétueux,
mais aufîi durable qu’aucun autre
fonds de bois, 292, i f fuiv.
T H ÉOR1E. Difcuflîon de la théorie
fur la formation des planètes, &
folution des objections qu’on peut
faire contre cette théorie, 530
i f Jiiiv. Autres objeélions contre la
théorie de l’Auteur fur le refroi-
diflèment de la Terre. Réponfes
fatisfaifantes à ces objeélions, 547
i f fuiv.
T h e r m o m è t r e . Le degré de
la congélation de l’eau, que les
conftruéleurs de thermomètres ont
regardé comme la limite de la
chaleur, & comme un terme où
l’on doit la lùppofer égale à zéro,
eft au contraire un degré réel de
la chaleur. — Puifque c’eft à peu-
près le point milieu entre le degré
de la congélation du mercure, &
celui de la chaleur nécelîàire pour
fondre le biftnut qui eft de 190
degrés au - delfus de celui de la
congélation, 6. Les thermomètres
obfervés pendant cinquante - fix
années de fuite, ont démontré que
la plus grande chaleur en été eft
de
D E j M a
de 2 6 degrés au - delfus de la
congélation, & le plus grand froid
de 6 degrés au - deffous, année
commune, 554, Défaut dans la
conftruélion du thermomètre de
Reaumur, Ibid.
T r e m p e . Différens effets de la
trempe fur la fonte , le fer & l’acier,
félon les différentes nuances & les
différens degrés de cette trempe,
9 0 . Expériences à ce fujet, 91
i f fuiv.
U
U n i v e r s . L ’étendue de l’Univers
paraît être fans borne, & le fyftème
folaire ne fait, qu’une province de
l’empire unfverfel du Créateur,
empire infini comme lui, 519.
V
yf AISSEAUX. Mâtures des vaifîèaux.
Il faudroit faire écorcer & ficher
fur pied les fâpins que l’on emploie
à la mâture des vaifîèaux. — E t à
l’égard des pièces courbes qu’on
emploie à la conftruélion des vaif-
feaux, il vaut mieux les prendre
d’arbres de brins de la grofîèur
néceffaire pour faire une feule pièce
courbe., que de fcier ces courbes
dans de plus greffes pièces. Preuve
par l’expérience, 300, ;
Supplément. Tome I I
V ent des foufflets. Conduite du vent
dans les grands fourneaux à fondre
les mines de fer , 66 i f fuiv.
V É-N u s. ( Planète de) Si Vénus
étoit de même denfité que la T erre,
elle fe ferait confblidée jufqu’au
centre en 2 7 4 4 ans, refroidie à
pouvoir en toucher la furfàce en
32027 ans, & à la température
aétuellede la Terre en 699 33 ans ;
mais comme fit denfité eft à celle
de la Terre : : 1 270 t 1 000 , elle
11e s’eft confolidée jufqu’au centre
qu’en 3 4 8 4 ans , refroidie au
point d ’en pouvoir toucher la lùr-
.fhce en 4 0 6 7 4 ans, & enfin à la
température aétuelle de la Terre en
8 8 8 1 j ans, 365. Recherches fur
la perte de-, la chaleur propre de
cette planète, & fur la compenfà-
tion à cette perte, 393 i f fuiv.
Cette planète jouira de la même
température dont jouit aujourd’hui
la Terre, dans l’année 91643 de
la formation des planètes, 394. Le
moment où la chaleur envoyée par
le Soleil à Vénus fe trouvera égale
à la chaleur propre de cette planète,
ne fe trouvera que dans l’année
175924 de la formation des pla-
-nètes, 395. Cette planète a été
la onzième Terre habitable, & la
Nature vivante y a duré depuis
l’année 4 1969 , & y durerajufqu’à
l’année 228540 de la formation
e