envoyée par la Lune à la perte de
la chaleur de la Terre, 376. Temps
auquel la Lune a pu envoyer de la
chaleur à la T erre, 377- On doit
regarder comme nulle la chaleur
que toutes les Planètes, à' l’exception
de la Lune, ont pu envoyer à
la T e rre .— Le temps qui s’eft
écoulé depuis celui de l’incan-
defcence de la T erre , toute perte
& compenfàtion évaluées, eft réellement
de 7 4832 ans, 379. Idée
que l’on doit avoir d’une chaleur
vingt - cinq fois plus grande ou
vingt - cinq fois plus petite que la
chaleur aéluelle du globe de la
Terre, 387 & fuiv. Railons pourquoi
l’Auteur a pris pour terme de
la plus petitë chaleur ^rde la chaleur
aéluelle de la T erre ,3 8 8 . Recherches
de la perte de la chaleur propre
du globe terreftre, & des compen-
fàtions à cette perte, 389 ù “ fuiv.
Le moment où la chaleur envoyée
par le Soleil à la Terre, fora égale
à la chaleur propre du globe , ne fe
trouvera que dans l’année 1 54018
de la formation des Planètes, 390.
La chaleur intérieure de la Terre,
eft le vrai feu qui nous anime, auquel
la chaleur du Soleil ne fait
qu’un accelîoire, 5 27, La chaleur
propre du globe terreftre eft beaucoup
plus forte que celle qui lui
vient du Soleil. — Raifons qui paroiflênt
décider que cette chaleur qui
nous vient du Soleil, n’eft que ~
de la chaleur propre de la Terre.
Si l’on fuppofoit cette chaleur du
Soleil beaucoup plus grande à proportion,
cela ne feroit que reculer
la date de la formation des Planètes,
& alonger le temps de leur refroi-
diffement, 534. La déperdition
de la chaleur propre du globe terreftre
a dû être plus grande fous les
pôles que fous l’équateur: à peu-
près dans la raifon de 230 à 23 r,
540. Expofition des faits & des
obfervations par lefquelles on s’efl
alluré que la chaleur du Soleil n’efl
qu’un accelîoire , un petit complément
à la chaleur réelle qui émane
continuellement du globe de la
Terre, 550. La poftérité pourra,
en partant de nos obfervations, reconnoitre
dans quelques fiècles, la
diminution réelle de la chaleur lùr
le globe terreftre, 558. Deux
caufes particulières de chaleur dans
le globe terreftre ; la première, l’inflammation
des matières combuf-
tibles, ce qui ne peut produire
qu’une très-petite augmentation à
la chaleur totale ; la fécondé, lé
frottement occaftonné dans le globe
terreftre par la prelflon & le mouvement
de la Lune autour de la
T erre, & cette fécondé caufe peut
produire une augmentation allez
D E S M A
confidérable à la chaleur propre du
globe terreftre, 5 5 9 ^ fuiv.
C h a r b o n . On doit préférer le
* charbon de bois de chêne pour les
grands fourneaux à fondre les mines
de fer, & employer le charbon des
bois plus doux à la forge & aux
affineries , 6 5.
C h At a IGNE rs . Le bois de chêne
blanc a fouvent été pris pour du
bois de châtaigner, 302.
C h a u d . Les limites du plus grand
chaud de l’été au plus grand froid
de l’hiver, font comprifes dans un
intervalle qui n’eft qu’un trente-
deuxième de la chaleur réelle totale,
5 3 2-
C h a um e s . Différence des chaumes
6 des friches, 298.
C h e n e s . Comparailbndel’accroiffèment
des chênes lëmés & cultivés
dans un jardin, & des chênes fèmés
en pleine campagne & abandonnés
fans culture, 279. Différentes ef-
pèces de chênes ; obfervations utiles
à ce fujet, 301. Comparailbns du
bois de chêne à gros glands au bois
de chêne à petits glands, 302. Les
chênes font fouvent endommagés
par la gelée du printemps dans les
forêts, tandis que ceux qui font
dans les haies & dans les autres lieux
découverts, ne le font point du
tout.—Caufe de cet effet, 345.
C I E u X. Tableau phyfique des
cieux, 51 6 èr fuiv.
C l i m a t s . Dans tous les climats
de la T erre, les étés font égaux,
tandis que les hivers font prodi-
gieufement inégaux— Examen &
réfutation de l’explication que fou
M. de Mairan a donnée de ce fait.—
Caufe réelle de cet effet démontrée
par l’Auteur.—Les hivers font d’autant
plus inégaux qu’on s’avance plus
vers les zones froides ,5 3 3 &fuiv.
Raifon pourquoi les plantes végètent
plus vite , & que les récoltes
fe font en beaucoup moins de
temps dans les climats du nord,
& pourquoi l’on y reffent fouvent
au commencement de l’été des
chaleurs infoutenables,' 543.
C l o c h e s (les) faites de fonte de
fer, font d’autant plus fonores-que
la fonte eft plus caftante, & par
cette raifon il faut leur donner plus
d’épaiflèur qu’aux cloches faites du
métal ordinaire, 78*
C o a g u l a t i o n de lafonte defer,
expériences fur ce fujet, 22 ù"
fuivantes.
C o m è t e s . II exifte probablement
dans le fyftème folaire quatre ou
cinq cents Comètes qui parcourent
en tous fons les differentes régions
de cette vafte fphère, 518. Quand
même il exifteroit des Comètes,
dont la période de révolution feroit