utile de maintenir.—Les arbres de
ces réferves ne font pas fujets aux
défauts des baliveaux, & ne produis
i t pas les mêmes inconvéniens.—
Moyens de rendre ces réferves
encore plus utiles ,2 5 3 - Expofition
du progrès de l’accroiffement du
bois, 2 j 7 ir fuiv. Il n’y a point
de terrein, quelque mauvais, quelque
ingrat qu’il paroiffe, dont on
ne puifîè tirer parti, même pour
planter des bois , & il ne s’agit que
de connoître les différentes efpèces
d ’arbres qui conviennent aux dif-
ferens terreins, 271. La quantité
de bois de fervice g c’efl-à-dire, de
bois parfait de chêne, dédutftion
faite de l’aubier, eft au même âge
des arbres plus que double dans un
bon terrein que dans un mauvais
terrein, 322.
B o i s , defféchement du bois. Expériences
réduites en Tables fur le
defîecheraent du bois , 2 0 5 . ^ fuiv.
Expériences réduites en Tables fur
le temps & la gradation du deffé-
_ chement, 207. Le bois fe réduit
par fon defféchement aux deux tiers
de fà pefànteur.—D ’où l’on doit
conclure que la sève fait un tiers de
la pefànteur du bois,. & qu’ainfi il
n ’y a dans le bois que deux tiers de
parties fblides & figneufes, & un
tiers de parties liquides, & peut-
être moins, 2 ot). Le defféchement
ne change rien ou prêfque rien a«
volume du bois, Ibid. Expériences
réduites en Tables pour reconnoître
fi ce defféchement fè fait proportionnellement
aux furfàces, 210.
Le defféchement du bois fè fait
d’abord dans une plus grande raifon
que celle des furfàces, enfuite dans
une moindre proportion, & enfin
il devient abfblument moindre pour
la furface plus grande , 215 . Expériences
réduites en Tables pour
comparer le defféchement du bois
parfait, qu’on appelle le coeur, avec
le defîecheraent du bois imparfait,
qu’on appelle Vaubier, 218. Le
bois le plus denfe eft celui qui fè
defsèche le moins, 219. Il faut fept
ans au moins pour deffécher des
fblives de 8 à 9 pouces de grofîèur,
& par conféquent il faudrait beaucoup
plus du double de temps,
c’eft - à - dire, plus de quinze ans
pour deffécher une poutre de 1 6
à 18 pouces d’équarriffage, 2 4 6
i f fuiv. Le bois de chêne gardé
dans fon écorce, fè defsèche fi lentement,
que le temps qu’on le
garde dans fon écorce , eft prefque
en pure perte pour le defféchement,
247. Quand le bois eft parvenu'
aux deux tiers de fon defféchement,
il commence à repomper l’humidité
de l’air, & c’eft par cette raifon
qu’il faut garder dans des lieux
fermés les bois fècs qu’on veut employer
à la menuiferie, 247.
"Bois, force dubois. Défauts de toutes
les expériences qui avoient été faites
fur la force,& la réfiftance du bois,
avant celles de l’auteur, t t 6 Ùf
• fuiv. Le jeune bois eft moins fort
que le bois plus âgé; un barreau
tiré du pied d’un arbre, réfifte plus
qu’un barreau qui vient du fommet
du même arbre.—Un barreau pris
à la circonférence près de l’aubier,
eft moins fort qu’un pareil morceau
pris au centre de l’arbre, & le degré
de defféchement du bois fait beaucoup
à fà réfiftance.—Le bois vert
cafle bien plus difficilement que le
bois fec ,1 1 7 . Préparatifs des expériences,
pour reconnoître la force
relative des pièces de bois de différentes
grandeurs & grofîèurs.—Les
bois venus dans différens terreins
ont des réfiftances différentes. Il en
eft de même des bois des différens
pays , quoique pris dans des arbres
de même efpèce, 11 8. Le degré
de defféchement du bois fait varier
très-confidérablement fa réfiftance,
119. Defcription de la machine
pour faire rompre les poutres & les
folives de bois, & reconnoître parla
leur réfiftance refpetftive, Ibid,
i f fuiv. Le bois ne cafîè jamais fàns
avenir, à moins que la pièce ne
foit fort petite ou fort sèch e124.
Le bois vert'cafîè plus difficilement
que le bois fec, & en général le
bois qui a du reffort réfifte beaucoup
plus que celui qui n’en a pas,
Ibid. La force du bois n’eft pas
proportionnelle à fon volume ; une
pièce double ou quadruple d’une
autre pièce de même longueur, eft
beaucoup plus du double ou du
quadruple plus forte que la première.
Il en eft de même pour la longueur,
Ibid. La force du bois eft proportionnelle
à fa pefànteur, 12 3. U tilité
qu’on doit tirer de cette remarque,
Ibid. On peut afîurer d’après l’expérience
, que la différence de force
d’une pièce fur deux appuis, libre
par les bouts, & de celle d’une pièce
fixée par les deux bouts dans une
muraille bâtie à l’ordinaire, eft fi
petite, qu’elle ne mérite pas qu’on
y fàffe attention, 126. Dans des
bâtimens qui doivent durer longtemps,
il ne faut donner au bois
tout au plus que la moitié de la
charge qui peut le fàire rompre,
1 27. Moyens d’eftimer la diminution
que les noeuds font à îa force
d’une pièce de bois, 128. Les
pièces courbes réfiftent davantage
en oppofant à la charge le côté
concave, qu’en oppofànt le côté
convexe, Ibidem. Le contraire, ne
ferait vrai que pour les pièces qui
feraient courbes naturellement, &