Le bois des arbres écorces & féchés
fur pied, eft plus d u r, plus folide,
plus pefànt & plus fort que le bois
des arbres abattus dans leur écorce,
d’où l’Auteur croit pouvoir conclure
qu’il eft auffi plus durable, Ibidem.
Caufés phyfiques de cet effet ,1 9 6 .
Autres avantages du bois écorcé &
féché fur pied, 201 (ÿ fuiv.
BOIS, imbibition du bois. Expériences
pour le defféchement & l’imbibition
du bois dans l’eau, que l’Auteur a
fuivies pendant vingt ans, 221 &
fuiv. Ces expériences démontrent:
1 Qu’aprèsle defféchement à l’air
pendant dix ans, & enfuite au foleil
& au feu pendant dix jours, le bois
de chêne parvenu au dernier degré
de defféchement, perd plus d’un
tiers de fon poids lorfqu’on le travaille
tout verd, & moins d’un tiers
lorfqu’on le garde dans fon écorce
pendant un an avant de le travailler;
2 .'“que le bois gardé dans fon écorce
avant d’être travaillé, prend plus
promptement & plus abondamment
l ’eau, & par conféquent l’humidité
de l’air, que le bois travaillé tout
verd. Détail & comparaifon ries
progrès de l’imbibition du bois dans
l’eau, 233 iffuiv. 3." Quel eft le
temps néceflaire pour que le bois
reprenne autant d’eau qu’il a perdu
de sève en fe defféchant, 234. 4.0
Le bois plongé dans l’eau, tire nonfeulement
autant d’humidité qu’il
contenoit de sève, mais encore près
d’un quart au-delà, & la différence
eft de~3 à j environ. Un morceau
de bois bien fec qui ne pèFe que
30 livres, en pèlera 50 lorlqu’il
aura féjourné plufieurs années dans
l’eau, 23 4 i f 235. 5.0 Lorlque
l’imbibition du bois dans l’eau eft
plénière, le bois fuit au fond de
l’eau les viciflîtudes de l’atmofphère;
il le trouve toujours plus pelant
lorfqu’il pleut, & plus léger lorlqu’il
fait beau. Preuve .par ,une
expérience fuivie pendant trois ans,
2 3 j . Comparaifon des progrès de
l’imbibition des bois, dont la foli-
dité eft plus ou moins grande, Ibid,
i f fuiv. Expériences réduites en
Tables fur les variations de la pe-
lànteur du bois dans l’eau, 238
iT fuiv. Ces expériences démontrent
que le bois gardé dans l’eau, en
tire & rejette alternativement dans
une proportion, dont les quantités
font très-confîdérablés par rapport
au total dè; l’imbibitiôiT, 240.
Expériences réduites en Tables for
l’imbihition, du bois v ert, *£41' &
fuiv. Autres expériences réduites en
Tables, & comparaifon de î’iir.bi—
bition du bois fec dans l’eau douce
& dans l’eau làlée,243 èïfuiv. Le
bois tire l’eau douce en plus grande
quantité que l’eau falée, 244. Etant
plongé
ix
plongé dans l’eau il s’imbibe bien
plus promptement qu’il ne *fe
deisèche à l’air, 248.
B o i s , plantation des bois. Expofition
d’un grand nombre d’effais pour
fomer & planter du bois, 2.62. i f
fuiv. Une plantation de bois par
de jeunes arbres tirés des forêts,
ne peut avoir un grand fuccès,
267. Au contraire, de jeunes arbres
tirés d’une pépinière, peuvent le
planter avec fuccès, 268. Expofition
des différentes manières,de
cultiver les jeunes bois plantés ou
femés, 273. L ’accroiffement des
jeunes bois , peut indiquer le temps
- où il faut les rectper, 28 4 i f fuiv.
B o i s , femis de bois. Voyez S e m i s
d e BOIS.
B o i s taillis. La gelée fait un beaucoup
plus grand tort aux taillis fur-
chargés de baliveaux qu’à ceux où
les baliveaux font en petit nombre,
2 5 1 . Les coupes réglées dans les
bois ne font pas, comme on le croit,
le moyen d’en tirer le plus grand
produit, 2^6 iffuiv. Dans les bons
terreins on gagnera à retarder les
coupes, & dans ceux où il n’y a pas
de fond, il faut couper les bois fort
jeunes, 257. Avantages qu’on peut
tirer des bois blancs, tels que le
coudrier, le marfeau, le bouleau dans
l’exploitation des taillis, 294. Âge
auquel on doit les couper, fuivant la
Supplément. Tome II.
1 È R e s .
nature du tefrein, 2 9 5 . Différence
de l’accroiflèment des taillis dans les
parties élevées & dans les parties
baffes du terrein. — Obfervations
importantes à cefujet, 29 7 i f fuiv.
Exploitation des taillis en jardinant,
298. c
C A N o N s de bronze. Les canons
de bronze font un bruit au moment
de l’explofîon qui offènfo plus l’organe
de l’ouïe que celui des canons
de fonte de fer , 81.
C a n o n s de fer battu. Raifons que
l’on donne pour ne s’en pas fervir
fur les vaifleaux, 81.
C a n o n s de fonte de fer. Les canons
de la marine font de fonte de fer;
raifons de cet ufàge, 81. Travail
de l’Auteur dans la vue de perfectionner
les canons de la marine , 8 4
i f fuiv. Manière dont on fond les
canons de fonte de fer.—Préjugés
qui fàifoient craindre de fondre des
gros canons à un foui fourneau,
8 j i f fuiv. La pratique de couler
les gros canons de fonte de fer à
trois ou tout au moins à deux fourneaux
comme on l’avoit toujours
fait, a été rectifiée par l’Auteur, &
on a coulé avec plus d’aifance &
d’avantage ces gros canons à un
foui fourneau , 8 6 i f fuiv. Raifons
pourquoi les canons coulés à deux
b