44B Hi s to ir e Na tu r e l l e .
, 2867 Tl „ 2873 J .
Ajoutant ces deux termes — — & 4 7— du premier
& du dernier temps de cette première période de
360 ans on aura qui multipiiés par 12 |
931960-^
moitié de la fomme de tous les termes, donnent I2y-----
ou 7 4 ^ 'SUÿ environ pour la compenfàtion totale qu’a
Faite la chaleur de Saturne fur fon Anneau pendant cette
première période de 360 ans Et comme la perte
totale de la chaleur propre eft à la compenfàtion totale
en même raifon que le temps de la période eft au
prolongement du refroidiffement, on aura 25 : 7 4 5 ttî
j 60 SL: 10 752 Tj environ. Ainfi le temps dont
la chaleur de Saturne a prolongé le refroidilTement de
fon Anneau pendant cette première période, a été
d’environ 10752 an s ff, tandis que la chaleur du Soleil
ne l’a. prolongé, pendant la même période, que de 1 5
jours. Ajoutant ces deux nombres aux 360 ans ^ de la
période, on voit que c ’eft dans l ’année 1 1 1 1 3 de la
formation des planètes, c’eft-à-dire, il y a 6 3719 ans
que l’Anneau de Saturne auroit pu fe trouver au même
degré de température dont jouit aujourd’hui la Terré,
fi la chaleur de Saturne, lùrpalTant toujours la chaleur
propre de l’Anneau, n’avoit pas continué de le brûler
pendant plufieurs autres périodes de temps.
Car le moment où la chaleur envoyée par Saturne
à fon Anneau, étoit égale à la chaleur propre de cet
Anneau, s’eft trouvé dès le temps de l’incandefcence
où
où cette chaleur envoyée par Saturne étoit plus forte
que la chaleur propre de l’Anneau dans le rapport de
2873 9 à 1250. 1 :
Dès-fors on voit que la chaleur propre de l ’Anneau
a été au-deffous de celle que lui envoyoit Saturne dès
le temps de l’incandefcence, & que dans ce même
temps Saturne ayant envoyé à fon Anneau une chaleur
259332 fois plus grande que celle du Soleil, il lui
envoyoit encore à la fin de la première période de
360 a n s^ , une chaleur 258608 fois plus grande que
celle du Soleil, parce que la chaleur propre de Saturne
n’avoit diminué que de 25 à 2 4 I f s & au bout d’une
féconde période de 360 an s 'ff, c ’efr-à-dire, après la
déperdition de la chaleur propre de l’Anneau, jufqu’au
point extrême de de la chaleur actuelle de la Terre,
Saturne envoyoit encore à fon Anneau une chaleur
257984 ffifois plus grande que celle du Soleil , parce
que la chaleur propre de Saturne n’avoit encore diminué
que de 24 | f à 24 f f .
En fuivant la même marche, on voit que la chaleur
de Saturne, qui d’abord étoit 2 5 , & qui décroît
confiant ment de^f- par chaque période de 360 ansij^,
diminue par conféquent fur l ’Anneau, de 723 ~
pendant chacune de ces périodes ; en forte qu’après
3 5 1 périodes environ, cette chaleur envoyée par Saturne
à fon Anneau, fora encore à très-peu près 4500 fois
plus grande que la chaleur qu’il reçoit du Soleil.
Mais comme la chaleur du Soleil, tant fiir Saturne
Suvvlément. Tome IL L 11