A n n é e s , M o is & J o u r s .
PoiDVS
du Bois. A n n é e s , M o is & J ou r s .
P o id s
du Bois.
1735. Août.. 2 6....................
Sept.. 26. . . . . . . . .
Oélob. 2 6.....................
Novem. 2 6....................
Décem. 2 6 ,.......... » . •
1736. Février. 2 6....................
Mai.. . 26,. . .............
Août.. 2 6..................1
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173 7 . Février. 2 6...............
1738. idem,. , 2 6....................
1739. idem,, , 26....................
1740. idem.. . 26............ .. * .
174 1 . idem... 2 6 ............
1742. idem.. . 2 6 ..............
1743. idem,. . 2 6 ....................
1744. idem. . . 26....................
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En comparant cette Table avec la première, on voit
qu’en'une année entière le bois en grume ne s’eft pas plus
defféché que le bois travaillé s’eft defTéché en onze jours ;
on voit de plus qu’il a fallu huit ans pour l’entier deffé-
chement de ce morceau de bois qui avoit été confèrvé
en grume & dans fbn écorce pendant un an ; au lieu
que le bois travaillé d’abord s’eft trouvé entièrement foc
au bout de fèpt ans. Je fuppofo que ce morceau de bois
pefoit autant & peut-être un peu plus que le premier, &
cela lorfqu’il étoit en grume & que l’arbre venoit d’être
abattu, le 23 mai 1733 , c ’e fl-à -d ir e , qu’il pefoit alors
4 s livres 10 ou 12 onces; cette fùppofîtion eft fondée,
parce qu’on a coupé & travaillé ce morceau de bois de
la même façon & exaélement fur les mêmes dimenfions,
& qu’au bout de dix années, & après fbn defféchement
entier, il s’eft trouvé ne différer du premier que de 3
onces, ce qui eft une bien petite différence, & que j ’attribue
à la folidité ou denfité du premier morceau, parce
que
P a r t i e e x p é r i m e n t a l e . 2 0 9
que le fécond avoit été pris immédiatement au-deffous
du premier, du côté du pied de l ’arbre; or on fait que plus
on approche du pied de l’arbre, plus le bois a de denfité.
A l’égard du defféchement de ce morceau de bois,
depuis qu’il a été travaillé, on voit qu’il a fallu fept ans
pour le deffécher entièrement comme le premier morceau;
qu’il a fallu vingt jours pour deffécher au quart ce fécond
morceau, deux mois & demi environ pour le deffécher
à moitié, & treize mois pour le deffécher aux trois quarts.
Enfin on voit qu’il s’efl: réduit comme le premier morceau
aux deux tiers environ de là pefànteur.
Il faut remarquer que cet arbre étoit en sève lorfqu’on
le coupa le 23 mai 1 7 3 3 , & que par conféquent la
quantité de la sève fé trouve par cette expérience être
un tiers de la pefànteur du bois, & qu’ainfi il n’y a dans
le bois que deux tiers de parties folides & ligneufes, &
un tiers de parties liquides & peut-être moins,.comme
on le verra par la fuite de ces expériences. C e defieche-
ment & cette perte confidérable de pefànteur n’a rién
changé au volume; les deux morceaux de bois ont encore
les mêmes dimenfions, & je n’y ai remarqué ni raccour-
ciffement ni rétréciffement : ainfi la sève eft logée dans les
interftices des parties ligneufes, & ces interftices relient
vuides & les mêmes après l’évaporation des parties humides
qu’ils contiennent.
On n’a point obférvé que ce bois, quoique coupé
en pleine sève ait été piqué des vers, il eft très-fain & les
deux morceaux ne font gercés ni l’un ni l’autre.
Supplément. Tome IL E) cl