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l’effort Je la gelée ne fe réunit jamais
dans la partie fendue, 337.. Ger-
>çùres dans les arbres; leur origine
différente, Ibid.
A r b r e s écorcés (les) du haut en bas
& entièrement dépouillés de leur
écorce dans le temps de la sève, ne
paroîflent pas lbuifrir qu’au bout de
deux mois, 187. Ils deviennent
durs , au point que la. cognée a peine
à les entamer, 1 88. Devancent les
autres pour la verdure lorfqu’ils, ne
meurent pas dans la première année,
Ibid. Railoias pourquoi on doit défendre
1 ecorcement des bois taillis,
& lé permettre pour les futaies, 2 <5 2.
' A r b r e s fruitiers. Moyens de hâter
la production des arbres fruitiers
lorfqu’dn ne fe foucie pas de les
conlêrver, 199.
A r b r e s réfneùxi (les) comme les
pins, lapins, épicéas ; expériences
. faites fur ces arbres pour en former
des cantons de bois, 270 df fuiv.
Écorcés fur pied ils vivent plus
long-temps que les chênes auxquels
on fak la même opération, & leur
bois acquiert de même plus de force
& plus de folidité, 29p. Ils font rarement
endommagés, dans leur intérieur
par les fortes gelées, 3 3 8.
ARGENT ( 1’) pur & l’O r pur en
larges plaques expolees au foyer
d’un miroir ardent, finirent pendant
du temps avant de fe fondre, &
cette fumée très-apparente qui fort
de ces métaux, elt une vapeur purement
métallique, ou fi l’on veut
le métal lui-même volatilifé; car
cette fumée dore & argente les
corps qui y font expofés, 18.
A u b i e r . Il faut douze ou quinze
ans pour que l’aubier d’un chepe
acquierre la même folidité que le
bois du coeur, 2 0 t. L ’épaiffeur de
l’aubier eft d’autant plus grande
que le nombre des couches qui le
forment eft plus petit; explication
de ce f u t , 3 19 àfjwv. Origine du
double aubier ou faux aubier dans
les arbres, 330. Il eft plus foible,
moins: -parfait & moins pefant que
l’aubier ordinaire. Preuve par l’expérience
, Ibid. d? fuiv.
A u BUE. Terre vitrefeible dont on
doit faire ufage dans les. fourneaux
à fondre les mines de fer dans de
certains cas, 6o_. Elle eft préférable
aux autres matières vitrefcibles dans
la fufion du fe r, parce que cette
terre fond plus aifément que les
cailloux & les autres matières vitri-
fiables, Ibidem.
B
B a l a n c e s . Confidérations fur la
précifion des balances.-—On ignore
quelle doit être pour un poids donné
la balance la plus exacte, 8. Les
balances- très - fenlibles font trèscaprieieufos.—
Une balance moins
fenfibie eft plus confiante ■& plus
fidèle, 112.
B O IS . Manière dont les arbres
croiflènt & dont le bois fe forme,
; l i a . Dans le bois la cohérence
longitudinale eft bien plus confidé-
rable que l’union tranfverfale , 1 14.
d f fine. Défauts des petites pièces
- de bois fur lefquelles on a voulu
faire des expériences pour en ‘reconnaître
la force, 113. Dans le
même terrein le bois qui croit le
plus Vite eft le plus fort, 124.
Expériences fur la pelànteur fpéci-
fique du bois, 13p. Ily a en v iro n
Un quinzième de différence entre
la pefanteur fpécifique du coeur de
■ chêne, St la pefanteur Ipécifique
de l’aubier, 132. L a pefanteur fpécifique
du bois, décroît à très-peu
près en raifort arithmétique depuis
le centre jufqu’à la circonférence
de l ’arbre, Ibid. Le bois du pied
d’un arbre pèfe plus que celui du
milieu, & celui du milieu plus que
celui du fommet, 133. Dès que
les arbres ceffent de croître, cette
proportion commence à varier, Bid.
Preuve par l’expérience que dans
les vieux chênes au-delïüs "de l’âge
de cent ou cent dix ans, le coeur
ti’eft plus la partie la plus pefante
de fa rb re , & qu'en même telfips
- l ’aubier eft plus folide dans les vièux
que dans les jeunes arbres, 134.
L ’âge où fe bois des arbres eft dans
fa perfeûiori , n’éft ni dans le temps
de la jeuneflè ni clans celui de fa
vietlleffe de l’arbre, mais dans l’-âge
moyen, où les différentes parties de-
l’arbre font à p eu -p rè s d’égale
pefanteur, Ibid. Dans l’extrême
viéilfeffe de l’arbre, 1e coeur bien
loin d ’être le plus péfant eft fouvent
plus léger que l’aubier, Ibid. Htilon
pourquoi dans un même terrein il
fe. trouve quelquefois des arbres
dont le bois eft très.-différent en
pefanteur & en téfiftance.—La feule
humidité plus ou moins grande du
terrein qui fe trouve au pied de
1 arbre , peut produire cette différence
, 158. Le bois dés terrèins
fablonnéux a beaucoup moins de
pefanteur & de réfiftance que celui
des terreins -fermes & argileux
Preuve par l ’expérience , 1 5 9 . Il
y a dans le bois une matière graflè
que l’eau dtffôut fort aifément, &
le bots contient des parties ferru-
gineufes qui donnent à cette diflo-
îution Une Couleur brune-notre,
2 4 2 . Dommages que les baliveaux
portent au taiili's ,2 5 1 . Le bois des
baliveaux n’éft pas ordinairement de
bonne qualité, 231. Le quart de
réferve dans les bois des êecléfiaf-
tiquè's & gens dè main-morte, eft
u n avantage pour l’Éta t, qu’il eft
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