S c i e n c e s . L ’un des plus grands
moyens d’avancer les Sciences,
c’eft d’en perfectionner les inftru-
mens, 9.
S e m i s de bois. Détail des différentes
manières dont on peut femer les
glands , & les raifbns de préférence
pour telle ou telle autre manière ;
. le tout prouvé par l’expérience,
2.6 5 i f fuiv. Dans quelle efpèce
de terrein on doit femer de l’avoine
avec les glands, 268. Manière de
femer & plantèT dans les terreins fecs
& graveleux, 2 69 i f fuiv. Expériences
pour reconnoître quelles
font les terres les plus contraires à
la végétation, 270. Le gland peut
venir dans tous les terreins, 271.
Manière de femer & de planter du
bois en imitant la Nature, qui eft
auffi la moins difpendieufo & la plus
fïïre de toutes. — Preuve par l’ob-
fèrvation & par l’expérience, 2 7 4
i f fuiv. L ’abri eft l’une des choies
les plus nécelfaires à la conforvation
des jeunes plants, 2 y 6 ix fuiv.
Arbres & arbriflêaux qu’il faut
planter pour faire des abris aux
jeunes chênes venus de glands dans
les premières années, 277. Détail
des inconvéniens de la culture des
bois femés ou plantés , 2 8 1 ^ fuiv,
Moyen fimple & facile qui équivaut
à toute culture, & qu’on doit toujours
employer dans tous les ças,
23 3. II y a des terreins où il foffit
de receper une fois, d’autres où il
faut receper deux & même trois fois
les jeunes chênes qui proviennent
des glands femés, 285 i f fuiv.
Manière de rétablir les jeunes plants
frappés de la gelée ,288 . La meilleure
manière eft de les receper en
les coupant au pied, on perd deux
ou trois ans pour en gagner dix ou
douze, Ibid. Le chêne, le hêtre 8c
le p in , font les fouis arbres qu’on
puilfe femer avec fuccès dans les
terreins en friche, & fans culture
précédente, Ibid. Le pin dans les
terreins les plus arides, & où la
terre n ’à que peu ou point de
liaifon ; le hêtre dans les terreins
mêlés de gravier ou de fable, pu
la terre eft encore ailée à divifer;
& le chêne dans prefqùe tous les
terreins, Ibid. i f fuiv. Toutes les
autres efpèces d’arbres veulent être
femées en pépinière, & enfuite
tranlplantés à l’âge de deux ou
trois ans, Ibidem. Lorfqu’on veut
fomer du bois , if faut attendre une
année abondante en glands. —
Dans les années où le gland n’eft
pas abondant , les oifeaux', les
fângliers, & fur - tout les mulots
détruifont le femis. — Le nombre
des mulots qui viennent emporter
les glands femés nouvellement eft
prodigieux , & le dégât qu’ils font
D E S M a
eft incroyable ; exemple à ce fujet,
2 8 9 ir fuiv..
S È v E. Ce qui arrive lorlqu’on
intercepte la sève en enlevant une
ceinture d’écorce à l’arbre, 197.
L ’interception de la sève hâte la
production des fruits, .& fait durcir
le bois, 200..
Sir iu s . Étoile de Sirïus. Son énorme
diftance de notre Soleil, 519. Idée
de comparaifon entre le fyftème de
Sirius & celui du Soleil, Ibid, i f
Juivantes».
S o L e 1 E. La chaleur du Soleil peut
etre regardée comme une quantité
confiante, qui: n’â que très-peu varié
' depuis la formation des planètes,.
374- Confidération for la nature
dü Soleil, & for l’origine du feu
dont là marie eft pénétrée, 5 24.
La chaleur du Soleil n’eft pas allez
forte pour maintenir feule la Nature
erganifoe dans la planète de Mercure
, quoique cette chaleur du
Soleil y foit beaucoup plus grande.
- que for aucune autre-planète, 326.
Démonftration que la chaleur foule
du Soleil ne foffiroit pas pour maintenir
la Nature vivante for la T erre,
ni for aucune autre planète , 5 27.
S o u f r e , Lorfqu’on fait couler le
fer rouge par- le moyen du foufre,.
on change fo nature du for ; ce n’eft
plus du métal, mais une efpèce de
matière p-yriteufo, 102.
S ï S T È M E du Soleil i f des Étoiles
fixes. Comment il fe pourroit foire
qu’il y eût communication d’un
fyftème à l’autre, 523 i f fuiv.
T
T ' a i l u s . Voye^ B o i s taillis
& S em i s ..
T emp érature . Dans tous les lieux
où la température eft la même, on
trouve non - feulement les mêmes
efpèces de plantes, les mêmes e fpèces
d’infeétes, les mêmes efpèces
de reptiles, fans les y avoir portées,
mais aufli les mêmes efpèces de
poiflbns, les mêmes efpèces de
quadrupèdes , les mêmes efpèces
d’oifeaux , fans qu’ils.y foient allés,
5 09.. La même température nourrit,
produit p a r-to u t les mêmes êtres ?
y 10. De la même manière qu’on
a trouvé, par l.’obforvation dé cinquante
fix années fucceflives, la
chaleur dë l’été à Paris, de 1 02 6 ,
c’e ft-à -d ire , de vingt- fix degrés
au - deflus de la congélation ; on a
' auffi trouvé avec les mêmes thermomètres
, que cette chaleur de
l'été étoit 1.026 dans tous les autres
climats de la.Terre, depuis l’Equateur
jufque vers le Cercle polaire ;;
nombre d’exemples à ce fujet, 2 5 ç
■ i f fuiv. De ces obfervations, réfolte:
le fait inconteftable de l’égalité de.-