ou trois fourneaux, font plus mauvais
que ceux qu’on coule à un feul
fourneau, 86 & fuiv• Caufos qui
contribuent à la fragilité des canons
de fonte de fer, 88. C ’eft une
mauvaife pratique que de leur enlever
leur première écorce, & de
les travailler au T o u r, cela diminue
confidérablement leur réliftance,
Ibidem. Raifons pour & contre les
deux pratiques de couler les canons
pleins ou creux ; il eft difficile de
décider laquelle forait la meilleure,
<j2 df fuivi Raifons pourquoi la
fonte de fer de nos canons de la
marine n’a pas la réfiftance qu’elle
devroit avoir. — Expériences à ce
fujet, qui démontrent qu’on a coulé
des fontes tendres pour les canons,
uniquement par la raifon de pouvoir
les forer plus ailement, p 5 dr' fuiv.
Examen de la fonte, & travail pour
refondre les canons envoyés de la
forge de la Nouée en Bretagne,
o 6 df fuiv. Les épreuves de la ré-
fillance des canons par la fùrcharge
de la poudre, font non - feulemeut
fautives, mais même très-défavan-
tageufes, & Bon gâte une pièce
toutes les fois qu’on l’éprouve avec
une plus forte charge que la charge
ordinaire.—Preuve de cette vérité ,
99 & fuiv. Moyen fimple & lur
de s’aflurer de leur réfiftance, 100.
Machine à forer les canons, par
M. le marquis de Montalembert,
•bien préférable à celle de M. Maritz;
expofitions de leurs différences,
103 & fuiv. Précautions à prendre
pour qu’il ne tombe dans le moule
du canon que de la fonte p u re ,
106. Il n’eft pas impoffible de
purifier la fonte de fer au degré
qui ferôit néceffaire , pour que les
canons de cette matière ne fiflènt
que fè fendre au lieu d’éclater par
l’explofion de la poudre.—Ge feroit
une très-grande découverte par fon
utilité & pour le falut de la vie des
marins ,1 1 0 .
C a s t i n e . Gros gravier calcaire &
fans mélange de terre, dont on doit
faire ufage dans les fourneaux à
fondre la mine de fe r, lorfque ce
font des mines mêlées de matières
vitrefcibles, & dont on ne doit pas
fe fervir lorfque les mines fe trouvent
mêlées de matières calcaires,
60. On pèche prefque par-tout
par l’excès de caftine qu’on met
dans les fourneaux , 6 1.
C h a l e u r . Voye^ F e u , 2 .' La
chaleur eft une matière qui ne diffère
pas beaucoup de celle de la lumière
elle-même, qui, quand elle eft très-
forte ou réunie en grande quantité,
change de forme, diminue de
vîteffe, & au fieu d’agir fur le fens
de la vue, affeéte les organes du
toucher, 3. Elle produit dans tous
D E S M a
les corps line dilatation, c’eft-à-dire,
une féparation entre leurs parties
conftituantes, 3. La diminution
du feu ou de la très-grande chaleur
fe fait toujours à très-peu près en
raifon de l’épaiflèur des corps, ou
des diamètres des globes de même
matière, 3 63. La déperdition de la
chaleur de quelque degré qu’elle
fbit, fe fait en même raifon que
l’écoulement du temps, 368.
C h a l e u r du fer rouge (la) & du
verre en incandefcence, eft huit
fois plus grande que la chaleur de
l’eau bouillante, & vingt-quatre fois
plus grande que celle du Soleil en
été, 373. Cette chaleur du fer
rouge doit être eftimée à très-peu
près vingt - cinq , relativement à la
chaleur propre & aétuelle du globe
terreftre__ Ainfi le globe terreftre
dans le temps de l’incandefcence
étoit vingt-cinq fois plus chaud
qu’il ne l’eft aujourd’hui, 374.
C h a l e u r du globe terreftre. Dans
l’hypothèfe que le globe terreftre
a été originairement dans un état
de liquéfaction caufée par le feu ,
& que ce même globe eft principalement
compofé de trois matières,
lavoir, les fùbftances ferrugineufos,
calcaires & vitrefcibles ; il aurait
fallu 2.905 ans pour le confolider
jufqu’au centre, 3 3 911 ans pour
le refroidir au point d’en toucher
la furface, & 7 4 0 4 7 ans pour le
refroidir au point de la température
aétuelle , 362. Expofition des dif—
férens états & degrés de chaleur par
où le globe tereftrea palfé avant
d’arriver à la température aétuelle,
3 6 8 ^ fuiv. Le refroidiffoment du
globe a été retardé & en partie
compenfo par la chaleur du Soleil,
& même par celle de la Luné.—
Recherches fur ces deux efpèces
de compenfation, 3 70 iffuivantes.
Eftintation de la chaleur qui émane
aélueilement de la Terre , & de celle
qui lui vient du Soleil, 371. La
chaleur qui émane du globe de la
Terre, eft en tout temps» & en
toutes faifons bien plus grande que
celle qu’il reçoit du Soleil, Ibid.
Cette chaleur qui appartient en
propre au globe terreftre, & qui
eruémane à là furface, eft cinquante
fois plus grande que celle qui lui
vient du Soleil, 372. Comparaifon
des difforens degrés de chaleur,
depuis la température aétuelle juf-
qu’à l’incandefcence, 373. Efti-
mation de la compenlàtion qu’a
faite la chaleur du Soleil & celle de
la L u n e , à la perte de la chaleur
propre du globe de la Terre, depuis
fon incandefcence jufqu’à ce
jour, 374- Recherches de la compenlàtion
qu’a pu faire la chaleur
M