xiv T A
double, triple & même décuple
de la période de 575 ans, la plus
longue qui nous foit connue, &
qu’en conféquence ces Cotnetes
s’enfonceroient à une profondeur
dix fois plus grande, il y aurait
encore un efpace foixante-quatorze
ou foixante-quinze fois plus profond
pour arriver aux confins du fyftème
du Soleil & du fyllème de Sirius,
j 20. Raifons qui femblent prouver
que les Comètes ne peuvent palier
d ’un fyllème dans un autre ,5 2 3 .
C o n s o l i d a t i o n . Les temps
nécellâires pour eonfolider le métal
fluide (le fer), font en même raifon
que celle de fon épailîeur.—Preuve
de cette vérité par l’expérience, 2 5,
C o u c h e ligneufe, Expérience qui
démontre la vraje caufe de la différente
épailîeur, & de l’excentricité
des couches ligneufès dans les
arbres. — Cela dépend de la force
& de la pofition des racines & des
' branches, 305.
C o u p e s de bois. Voyez Bois,
D
D o t a t i o n (la) refpective
dans les differens corps, eft en
jnême raifon que leur fufibiiité, m
la promptitude du progrès de la
chaleur dans ces mêmes corps eft en
même raifon que leur fufibiiité.—
J’rgpve par l’expérience,
B L E
r —
E m a n a t i o n s (les) de la chaleur
du globe terreftre font fupprimée$
par la gelée & par les vents froids
qui defcendent du haut de l’air, &;
s ’eft cette caufe qui produit la très-
grande inégalité qui fe trouve entre
les hivers des differens climats,
542 ù 1 fuiv.
E q u a t e u r . Dans le climat de
l’Équateur, l’intenfité de la chaleur
en été, eft à très-peu près égale a
l’intenfité de la chaleur en hiver.—
Et dans ce même climat la chaleur
qui émane de la Terre eft cinquante
fois plus grande que celle qui arrive
du Soleil, 372.
É t o i l e s fixes ; ce qui arriverait
fi une étoile fixe, qu’on doit regarder
comme un Soleil, changeoit
de lieu & venoit à s’approcher d’un
autre Soleil, 324.
F
E e r . Ses qualités, 47 à 1 fuiv antes.
Véritable raifon pourquoi l’on ne
fabrique que du mauvais fer prefi
que par-tout en France, 30. Le
fer, comme tout autre métal, <11
un dans la Nature__Démonftration
de cette vérité, 62. Différence de
ce qu’il coûte & de ce qu’on fe
vend, par laquelle il eft démontré
qu’il eft de l’intérêt de tous les
D E S M a
maîtres de forge, de faire du mauvais
fe r, 75. Manière de tirer le fer
immédiatement de là mine fans le
faire couler en fonte, 7 9 & fuiv.
Le fer loudé avec d’autre fer, par
le moyen du loufre , eft une mau-
vailè pratique, 102.
F e r chaud ( le ) tranfporté dans un
lien obfcur, jette de la lumière &
meme des étincelles pendant un
plus long temps qu’on ne l’intagi-
nèroit, 9. Le fer chauffé à blanc,
& qui n’a été malléé que deux fois
avant d’être chauffe, perd en le
refroidifîànt — de fa maflè, 13.
Etant parfaitement malléé quatre
fois, & parfaitement forgé, enfuite
chauffe à blanc, perd en fe refroi-
dilfant environ ~ de fon poids,
14.
F e r à" matières ferrugineufies. Toutes
les manières ferrugineufes qui ont
fubi l’adion du feu , font attirables
par l’aimant, & la plupart des
mines de fer en grains, quoique
contenant beaucoup de matières
ferrugineufes, ne font point attirables
par l’aimant, à moins qu’on
ne leur falfeauparavant fubir l’action
du feu, 3 8 eÿ"fuiv.
FEU (le) ne peut guère exifter fans
lumière & jamais fans chaleur, tandis
que la lumière exifle fouvent fans
chaleur fenfible, comme la chaleur
exifte encore plus fouyent fans
t 1 È r e s. xv
lumière, 2. La chaleur & la lumière
font les deux élémens matériels du
feu ; ces deux élémens réunis ne
font que le feu même, & ces deux
'matières nous affectent chacune (bus
leur forme propre ; c’e ft- à-dire,
d ’une manière differente, 7. Poids
réel du feu ; manière de s’en affiner
par l’expérience , 1 1 ^ fuiv. Le
feu a comme toute autre matière,
une pefanteur réelle dont on peut
connoître le rapport à la balance,
dans les fubflances, q u i, comme
le verre, ne peuvent être altérées
par fon aétion— La quantité de feu
néceffijire pour rougir une maflè
quelconque, pèle ou fi l’on
veut une fix centième partie de cette
maffe, en forte que fi elle pèfe
froide fix cents livres, elle pèfera
chaude fix cents une livres lorf-
qu’elle fêra rouge couleur de feu.
— Et fur les matières qui, comme
le fer, font fufceptibles d’un plus
grand degré de feu & chauffées à
blanc, la quantité de feu eft d ’en-
™o n T5zauîieucle6ss. 17 eff 18.
F l u id it é . Toute fluidité a la chaleur
pour caufe ; & toute dilatation dans
les corps , doit être regardée comme
une fluidité commençante, 4.
F o n t e de fer, (la) pefée chaude
couleur de cerife, perd en fe refroi-
diffant environ ~ de fon poids,
ce qui fait une moindre diminution