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Troisièmement, toute sa partie supérieure est garnie
de petits tubercules qui forment sur la queue huit
rangées longitudinales.
Quatrièmement, l’os qui de chaque côté représente
une clavicule, est divisé en deux par un intervalle que
des muscles remplissent.
Cinquièmement, le dessous de la gorge , du ventre
et d’une portion des nageoires ventrales, est garni
de petits corps d’un diamètre à peu près égal a celui
des tubercules du dos, arrondis dans leur contour,
convexes du côté par lequel ils tiennent au poisson,
concaves de l’autre, et assez semblables à une sorte
d’entonnoir ou de petite coupe. Presque tous ces petits
corps sont suspendus à une tige déliée, flexible , et
d’autant plus courte que l’entonnoir est moins développé
: les autres sont attachés sans aucun pédoncule
au ventre, ou à' la gorge , ou aux ventrales de l’animal.
Il est bon d’observer que ces appendices ne sont ainsi
conformés que dans les cotyléphores adultes ou presque
adultes: dans des individus moins âgés, ils sont
appliqués immédiatement à la peau , d§ manière à
ressembler à des taches, ou tout au plus à de légères
élévations; et dans des silures de la même espèce plus
jeunes encore, on n’en apperçoit aucun rudiment. On
pourroit croire ces entonnoirs susceptibles de se coller,
pour ainsi dire, contre différentes substances , et
propres, par conséquent, à donner à l’animal un moyen
de s’attacher au fond des fleuves, ou dans diverses
positions nécessaires à ses besoins.
D E S P O I S S O N S . 8 i
Le silure cotyléphore habite dans les eaux des Indes
orientales *.
* 4 rayons à la membrane branchiale du silure asprède. ! I 8 à chaque pectorale.
6 à chaque ventrale.
U à la nageoire de la queue.
8 rayons à chaque pectorale du silure cotyléphore. I A « 6 à chaque ventrale.
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- , TOME V. 11