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pointe recourbée; la partie antérieure de l’opercule
placée au-dessus d’une demi-branchie; la base de la
* 3 4 5 6
id. Wotton. lib. 8 , cap. 179, fo l . 1S9 a.
Id. Jonston, lib. 2 , lit. 1 , cap. 4 , tab. a3, fig- 5 5 Thaum. p. 421.
Id. Aldrovand. lib. 4, cap. 6, p. S08.
Mugil cephalus. Willughby, p. 274.
Id. Raj. p• 84.
Mugil imberbis. Charleton 3 p. i 5 i .
Mugil et mugilis. Salvian. f o l . 75 » 78 a.
Mugil cephalus. Hasselquist. 385.
Mugil. Gronov. Zooph. 397.
* Mugil albula.
Id. Linné y édition de Gmelin.
Mugile albule. Daubenton et Haüy, Encyclopédie méthodique.
Id. Sonnaterre, planches de l’Encyclopédie méthodique.
Albula bahamensis. Catesby, Carol. 2 , p. 6 , tab. 6.
Mugil argenteus minor, etc. Brown. Jam. 4S0.
3 Mugil crenilabis.
Id. Linné j édition de^ Gmeliit..
Forslaël, Fàan. Arab. p. f é , n. 109.
Mugile arabi. Bonnalerre, planches de l’Encyclopédie méthodique.
4 Mugil tang.
Bloch y pl. 3g5.
5 Mugil tranquebar.
Bloch } article du muge tang.
6 Mugil Plumierii.
Mulet doré.
Weit mund, par les Allemands.
Atoulri , par les habitans de Visle de Saint-Vincent.
. Bloch y pl. ■ 3g6i
Cephalus americanus, vulgô atoulri. Plumier, manuscrits de la BibUo-
iheque nationale déjà cités.
Céphale d’Amérique, ou mulet doré de rivière. Gauthier> Journal de
physique y ///, p . 44° 9 i|ff I2p
D E S P O I S S O N S . 3 8 9
nale, de la caudale et delà seconde dorsale, revêtue de
petites écailles; le dos brun; le ventre argentin; et la
couleur des nageoires bleue.
Les céphales habitent dans presque toutes les mers.
Lorsqu’ils s’approchent des rivages, qu’ils s’avancent
vers l’embouchure des fleuves, et qu’ils remontent dans
les rivières, ils forment ordinairement des troupes si
nombreuses, que l’eau au travers de laquelle on les voit
sans les distinguer, paroît bleuâtre. Les pêcheurs qui
poursuivent ces .légions de muges, les entourent de
filets, dont ils resserrent insensiblement l’enceinte; et
diminuant à grand bruit la circonférence de l’espace
dans lequel ils ont renfermé ces poissons, ils les rapprochent,
les pressent, les entassent, et les prennent avec
facilité. Mais souvent les céphales se glissent au-des-;
sous des filets, ou s’élancent par-dessus ; et les pêcheurs
de certaines côtes ont recours à un filet particulier,
nommé sautade, ou cannai, fait en forme de sac ou de
verveux, qu’ils attachent au filet ordinaire, et dans
lequel les muges se prennent d’eux-mêmes, lorsqu’ils
veulent s’échapper en sautant. Cette manière de chercher
leur salut dans la fuite, soit en franchissant l’obstacle
qu’on leur oppose, soit en se glissant au-dessous,
ne suppose pas un instinct bien relevé; mais elle suffit
j 7 Mugil cæruleomaéulatus.
Mugil maculâ ad basin pinnarum pectoralium azureâ, pinnâ dorsi
ossiculorum novem , ani decem , pectoralibus sexdecim. Commerson x
manuscrits déjà cités•
laflfi;
gs