dans toutes les eaux douces de la Caroline. Ils fourmillent
sur-tout dans les marais et dans les lagunes des bois.
Les mares dans lesquelles ils se trouvent étant souvent
desséchées au point de ne pas conserver assez d’eau
pour les couvrir, ils sont obligés de changer fréquemment
de séjour. Ils émigrent ainsi sans beaucoup de
peine, parce qu’ils peuvent sauter avec beaucoup de
facilité,-et s’élancer à d’assez grandes hauteurs. Le ci-
tojen Bose en a vu parcourir en un instant des espaces
considérables, pour aller chercher une eau plus abondante.
Ils ne parviennent cependant presque jamais à
la longueur d’un décimètre. Leur chair ri’est pas d’ailleurs
agréable, et les pêcheurs ne lès recherchent pas ;
mais ils servent de nourriture à un grand nombre
d’oiseaux d’eau et de reptiles qui habitent dans .leurs
lagunes et dans leurs marais jf * 5
* 6 rayons à la membrane branchiale de l’hydrargire swampiae.
i 5 à chaque pectorale.
7 à chaque ventrale.
26 à la nageoire de la queue.
D E U X C E N T CI N e g e n r e .
LES S T O L É PHOR E S .
Moins de neuf rayons à chaque ventrale et A la membrane
des branchies ; point de dents ; le corps et la queue
alongés, et plus ou moins transparcns ; une nageoire sur
le dosj une raie-longitudinale et argentée de chaque
côté du poisson.
ESPÈCES.
I, L E S T. OX È P ‘H O R E
J . i P O S O I S . ;
£Slolepàorus japouiciis,)
CARACTÈRES.
{Cinq rayons à la nageoire du dos ; la raie
longitudinale et argentée très-large.
2. L e s t o l ê p h o r e
C O I M E R S O N N I E N .
(Stolephorus Commersonnii.}
[Quinze rayons à la dorsale; vingt à la nageoire
de l ’anus; la caudale en croissant.