très-minces, couleur de girasol; on agite ces petites
boules , pour que la liqueur s’étende et s’attache
sur toute leur surface intérieure; et la perle fine la
plus belle se troute imitée dans sa forme, dans ses
nuances, dans son eau, dans Ses reflets , dans son
éclat. '
Toutes les écailles de l’able ne sont cependant pas
également propres à produire cette ressemblance. Le
dos de ce cyprin est en effet olivâtre.
Ses joues sont d’ailleurs un peu bleues; des points
noirs paraissent sur le front; l’iris est argentin; les
pectorales sont d’un blanc mêlé de rouge; l’anale est
grise;la caudale verdâtre; la dorsale moins proche de
la tête que les ventrales ; l’oeil grand ; la ligne latérale
courbée; la chair remplie d’arêtes.
Bloch rapporte quil a 'vu poissons métis prove-
nus de Yablé et du rotengle. Ces mulets avoient les
écailles plus grandes que l’able, le corps plus haut,
et moins de rayons a la nageoire de lanus.
La vimbe a l ’ouverture de la bouche ronde ; l’oeil
grand; l’iris jaunâtre; des points jaunes sur la ligne
latérale ; la partie supérieure bleuâtre ; l’inférieure
argentine; le péritoibe argenté j ‘ une longueur d’un
demi-mètre; la chair blanche et de bon goût ; dix-sept
côtes de chaque côté; quarante-deux vertebres à lé-
pine du dos.
Elle quitte la mer Baltique vers le commencement
de l’été telle remonte alors dans’les rivières, aime les
P O I S S O N S .
eaux claires, cherche les fonds pierreux ou sablonneux,
11e se laisse prendre facilement que pendant le temps
du frai, perd aisément la vie, a été cependant transportée
avec succès parM. de Marwitz dans des lacs profonds
et marneux,, croît lentement, mais multiplie
beaucoup, et a été envoyée marinée à de grandes distances
du lieu ciù elle avoit été pêchée.
On dirait que la tête de la brème a été tronquée.
Sa bouche est petite; ses joues sont d’un bleu varié de
jaune; son dos est noirâtre; cinquante points noirs, ou
environ, sont disposés le long de la ligne latérale; du
jaune, du blanc et du noir, sont mêlés sur les côtés;
on voit du violet et du jauue sur les pectorales, du
violet sur les ventrales, du gris sur la nageoire de
l’ânus.
Ce poisson habite dans la mer Caspienne; il vit aussi
dans presque tonte l’Europe. On le trouve dans les
grands lacs, et dans les rivières qui s’échappent paisiblement
sur un fond composé de marne, de glaise
et d’herbages.
Il est l’objet d’une pêche importante. On le prend
fréquemment sous la glace; et il est si commun dans
plusieurs endroits de l’Europe boréale, qu’en mars
1749 on prit d’un seul coup de filet, dans un grand
lac de Suède, voisin de Nordkiæping, cinquante mille
brèmes 'qui pesoient ensemble plus de neuf mille kilogrammes.
Plusieurs individus de cette espèce ont plus d’un