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laiteuse. Mais le professeur Schneider ayant disséqué
plusieurs individus de l’espèce de misgurne que nous
décrivons, a montré que ce poisson n’avoit auprès de
la nuque qu’une seule vésicule ; que cette vésicule étoit
osseuse, déprimée dans le milieu et arrondie'dans les
deux bouts, de manière a paroître double; quelle étoit
attachée à la troisième et à la quatrième vertèbre; que
ses apophyses ou ses appendices latéraux servoient de
point d’attache aux muscles des nageoires pectorales;
que cette sorte de boîte osseuse contenoit une véritable
vessie aérienne ; que cette vessie aérienne ou natatoire
étoit peu volumineuse, simple, membraneuse, blanche;
et qu’elle communiquoit avec l’oesophage par un
conduit très-petit et très-court .
Ce savant professeur ajoute dans son excellent ouvrage,
qu’il n’a jamais vu le misgurne fossile rendre des
bulles d’air par l’anus, mais que cet abdominal en
rejette très-souvent par la bouche’, en faisant entendre
un bruissement très-sensible3.
* Pétri Artedi Synonymia piscium 9 etc. par J. G. Schneider, etc. pages
$ et 387.
* Consultez notre Discours sur la nature des poissons.
3 a rayons à la membrane branchiale du misgurne fossile* *
7 rayons à la dorsale,
i l rayons à chaque pectorale.
3 rayons à la nageoire de Tamis. '
14 rayons à celle de la queue.
48 vertèbres à l ’épine du dos.
3$> côtes de chaque côté de l’épine dorsale* « •
CENT CINQUANTE-TROISIÈME GENRE.
L E S AN A B LE P S.
Le corps et la queue presque cylindriques; des barbillons
et des dents aux tyâchoires ; une seule nageoire du dos ;
cette nageoire très -courte ; deux prunelles à chaque oeil.
E S P È C E . C A R A C T È R E S . (Un bajbillon à chacun des deux coins de
l’ouverture de la bouche; sept rayons à
chaque ventrale.
TOME V. 4