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La petitesse de la tête ; les grandes lames qui couvrent
cette partie 5 la largeur de l’orifice de la bouche et de
l’ouverture branchiale; les rangées de petites dents de
chaque mâchoire; la surface unie de la langue et du
palais; la dentelure des os de la lèvre supérieure; l’orifice
unique de chaque narine; la matière brClne et visqueuse
qui humecte la peau; la brièveté des nageoires
du ventre; l’étendue et les écailles de celle de l’anus;
la longueur de l’animal, qui est ordinairement de deux
décimètres ; la graisse et le bon goût de la chair que
l’on mange fraîche ou salée :
? Clupea tuberculosa.
Sardine de l’isle de France.
CJupea raandibulâ inferiore breviore , rostro apice tuberculo verrucse-
formi, maculâ miniatâ ad superiores branchiarum commissuras- Corn-
vierson 3 manuscrits déjà cités.
8 Clupèa chrysoptera.
Encrasicholus plalygaster, caudâ flavescente. Commerson, manuscrits
déjà cités.
9 Clupea faseiata.
Halex corpore ïatè cathetoplateo, dorso supra lineam lateratem trans-
yersim fasciato, infra eamdem guttato. Commerspn, manuscrits déjà cités.
’° Clupea macrocephala.
Banane , à la Martinique.
Cephalus argenteus, vulgo- banane à la Martinique. Plumier, peintures
sur vélin déjà citées*
11 Clupea tropica.
Id| L in n é j édition de Gmeïin.
Hareng des tropiques. Daubent on et Haüy 3 Encyclopédie méthodique»
ld . Bonnaterre 9 planches de VEncyclopédie méthodique•
Clupea caudâ cuneiformi, Osb. It. 3ao'.
Dans la raie-cFargent, dont les manuscrits de Com-
merson nous ont présenté la description, et dont ce
naturaliste a vu des myriades auprès des rivages de
l'Isle de France,
La brièveté des dimensions; la transparence de plusieurs
parties ; la facilité avec laquelle les écailles se
détachent; la saillie du museau au-devant des deux
mâchoires; la petitesse des dents, qu’on ne peut souvent
distinguer qu’avec une loupe; les opercules très-
brillans , très-argentés et dénués de petites écailles ;
le défaut d’une véritable ligne latérale ; le peu de
temps nécessaire pour changer en garum le ventre du
poisson :
■ Dans Xapalike, que nourrissent les eaux du grand
Océan et Celles de l’Océan atlantique, particulièrement
auprès de l’équateur et des tropiques,
Les dimensions, qui sont telles que la longueur de
l’animal peut excéder quatre mètres, et que l’ouverture
de la gueule est assez grande pour engloutir la
tête d’un homme; la largeur des écailles, qui égale
cinq ou six centimètres; la figure de ces lames, qui
est hexagone; la graisse de la chair; la compression
du corps et de la queue ; les lames écailleuses et étendues
qui' recouvrent la tête; les dents, dont les mâchoires
sont, pour ainsi dire, parsemées; la courbure
des os de la lèvre supérieure; la rudesse de la langue
et des quatre os qui entourent le gosier; les trois
rangées de dents disposées en arc sur le devant du