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lement de huit ou neuf jours, on voit arriver et frayer
les plus petites.
Le large multiplie beaucoup, perd difficilement la
.vie, pèse unidemi-kiiogrammé; son épine dorsale est
composée de trente-neuf vertèbres.
Le cyprin sope a la nageoire du dos plus éloignée
de la tête que les ventrales. L’oeil est grand; le front
brun; l’iris jaune etlnjârqué de deux taches noires;
la joue bleue, jaune et rougë; l’opercule peint des
mêmes couleurs que la joué; le: ventre rougeâtre; la
coulepr générale argentine; le dos noirâtre; la ligne
latérale distinguée par des pointe.noirs; le bord des
nageoires d’un bleu plus ou .moins vif.
La sope se plaît dans les eaux du Havé en Poméranie
, et du Curisch-iHave çti Prusse. Elle a peu de
çhair et beaucoup d’arêtes. Son poids est quelquefois
d’un ou deux kilogrammes. On compte dans icette
espèce quarante-huit vertébrés et dix-huit optes de
çhaque côté. ;
Dans plusieurs rivières de l’Europe habite le chub.
Son dos et sa nuque sont d’un verd sale^ ses_côtés
variés de jaune et de blanc; ses pectorales jaunes; ses
ventrales et son anale rouges; le brun et le bleuâtre,
les couleurs de sa caudale.
On a observé dans la baie d’Hudson le catostome,
sur lequel il faut remarquer les ■ écailles ovales et
striées; la tête presque carrée et plus étroite que le
corps i la strie longitudinale qpi part du museau, passe
au-dessous de l’oeil, et va se réunir à la ligné latérale;
la teinte dorée de cette dernière ligne ; la forme rhom-
boïdale de la dorsale, et la position de cette nageoire
au-dessus des ventrales.
La morelle a deux décimètres de longueur. Ses
écailles sont parsemées de points noirs; le sommet
de sa tête est d’un bleu sale; ses nageoires sont couleur
d’olive; son dos est verdâtre; le blanc règne sur
sa partie inférieure. Elle a été observée dans plusieurs
rivières d’Allemagne. Elle a trente-sept vertèbres et
seize côtes de chaque côté.
La tête du frangé est petite; son iris argentin et
entouré de deux cercles rouges; sa langue dégagée;
son palais uni ; son dos violet, ainsi que ses nageoires;
son ventre blanc; le tronc parsemé de points rouges.
On l’a découvert dans les eaux douces de la côte de
Malabar. Il est bon à manger; et,' soigné dans un
lac, il peut peser trois kilogrammes.
Les mêmes eaux du Malabar nourrissent le cyprin
faucille, dont l’anus est une fois plus éloigné de ht
tète que de la caudale. La tête de ce poisson est petite;
son palais et sa langue sont unis. Son iris.est jaune;
son corps et sa queue sont d’un argenté mêlé de bleu;
le dos est bleu ; les nageoires sont rougeâtres.
Les naturalistes ne eonnoissent pas encore l’espèce
du cyprin bossu. Nous en avons vu un individu desséché,
mais bien conservé, dans la collection hollan-
T O M E V. U