L E S I L U R E F O S S I L E * *.
B l o c h avoit reçu de Tranquebar un individu de
cette espèce. Le dessus de la tête de ce poisson mon-
troit une fossette longitudinale. La couverture osseuse
qui revêtoit cette même partie, étoit terminée par
trois pointes. On vojoit de petites dents à la partie
antérieure du palais, ainsi qu’aux deux mâchoires, qui
étoient aussi avancées l’une que l’autre. La langue etoit
courte, épaisse et lisse. La ligne latérale descendoit
jusque vers les ventrales, et s’étendoit ensuite directement
jusqu’à la nageoire de la queue, dont lanus
étoit une fois plus éloigné que de la tête. Le premier
rayon de chaque pectorale paroissoit très-fort. On
pouvoit distinguer les muscles de 1 animal au travers
de sa peau. Sa couleur générale étoit celle du chocolat
; les nageoires offroient une teinte d’un brun un
peu clair, excepté l’anale qui étoit grise.
* SU unis fossiiis.
Schlammwels, en allemand*
Miuldy silure, en anglois.
Silure d’étang. Bloch, pL 3yo , fig . 2*
LE S IL UR E DEUX-TACHES ' ,
LE S I L UR E S C H Ï L D E ’,
E T L E S I L U R E Ü N D É C I M A L » .
L e violet, le jaune et l’argenté concourent à la parure
du silure deux-taches. Sa partie supérieure est d’un
violet clair; ses côtés brillent de l’éclat de l’argent; sa
caudale est jaune , avec les deux extrémités du croissant
qu’elle forme , d’un violet foncé ; les autres
nageoires sont communément variées de jaune et de
violet.
1 Silurus bimaculatus
Sewalei, chez les Tamules.
Silure à deux taches. Bloch, pi, 364.
* Silurus mystus.
Schildé ou schilbé ? sur les bords du Nil•
Id. Linné, édition de Gmelin.
Silure schilde. Daubenton et Haiîy, Encyclopédie méthodique,
Id. Bxmnaterre, planches de VEncyclopédie méthodique.
■ Mus. Ad. Frid. 2 , p. g6 *.
Silurus schilde niloticus.^ Uasselquist , I t. 376.
3 Silurus undecimalis.
Id. Linné, édition de Gmelin*
Silure ondécimal. Daubenton et Haüy, Encyclopédie méthodique.
Id. Bonnaterre, planches de VEncyclopédie méthodique.
Mus. Ad. Frid. 2 f p. 97 *.