Ce beau poisson -vit dans les lacs et dans les rivières
de la côte de Malabar; il fraie pendant l’été; sa chair
est d’un goût agréable.
Sa tête a moins de largeur que celle de la plupart
des autres silures. Ses dents sont très-fortes; on en
voit un grand nombre de petites sur le palais : mais
la langue est lisse. Il y a deux orifices à chaque narine.
Les barbillons supérieurs sont longs , les inférieurs
très-courts et d’une couleur blanchâtre. Le premier
rayon de chaque pectorale est dur, gros, et dentelé du
éôté opposé à la tête. La ligne latérale ne montre que
de très-légères courbures.
Le schilde se plaît dans les eaux du Nil. Quatre de
ses barbillons tiennent à la mâchoire supérieure ; les
autres quatre sont attachés à celle de dessous. Le premier
rayon de chaque pectorale est distingué par sa
grosseur, par sa force et par sa dentelure .
Le silure undécimal, qui habite dans les rivières de * 6 i
* 1 2 rayons à la membrane branchiale du silure deux-taches,
j 4 à chaque pectoral«
6 à chaque ventrale.
! 6 à la nageoire de la queue.
3 0 rayons à la membrane des branchies du silure schilde.
12 à chaque pectorale.
6 à chaque ventrale.
20 h la caudale.
i i rayons à chaque pectorale du silure undécimal.
6 à chaque ventrale.
j j à ‘ Ia nageoire de Jâ queue.
Surinam, a onze rajons à sa dorsale, à sa nageoire
de l’anus et à chacune de ses pectorales ; et ces trois
nombres semb lé e s ont indiqué le nom qu’on lui a
donné. Une de.ntelure garnit chacun des côtés du premier
rayon de l’une et de l’autre de ses pectorales;
ses barbillons extérieurs ont une longueur égale à
celle de son corps.