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hauteur, que ce poisson est très-epais, et que son dos
se recourbe en arc de cercle. Sa partie supérieure est
d’un brun foncé, qui se change en olivâtre sur la tête.
Ses côtés sont verdâtres vers le haut, et jaunâtres vers
Cyprinus pinnâ dorsi ossiculorum viginti, lineâ lateral! rectâ. Artedi,
gèn. 4 , spec. 29 , syn. 5.
Cbarax, karass, et carassius simplicité!* dictus, et carassl tertium genus.
Gesner, p . 222 , [germ.) 166 H etparalip. 16, 17 e ti zq5.
Cyprinus latus, alias gorais, etc. Willughby, p. 249, tab. Q. 6> fg . x#
Id. Raj. p. 116.
Cyprinus latus alius# Aldrovand. lib. 5, cap. 4^? Pm ^44*
Id. Jortston J, lib. 3 , tit. 3 , cap. 9 , p. 165, tab. 27 ,f ig . 12.
'Krainer, E l. p . 392, n. 7. ‘
Groîiov. Maf. 1 , »«7». 11 , Zooph. n. 343.
.Cyprinus hamburger. Upsal. 1741 ,ƒ>. 7$* ». 55.
Blochypl. 11.
Lesk. Spec. p . 78 , ». 17.
Klein, Miss. ÉÉpÉÉ S 9 p. 5<)9 »• 4 > 11 tfië* r*
Carassius. Marsigl. Danub. 4 , p. 45, 14.
Rud. Brit. Zoolog. 3 , ƒ?• 3io.
a Cyprinus cephalus.
Id. Linné 9 édition de Gmelin.
Mus. Ad. Frider.p. 7 7 , tab. 3o.
Cyprin cylindrique. Daubenton et Haüy, Encyclopédie méthodique■.
Id. Bonnaterre 3 planches de l’Encyclopédie méthodique,
Cyprinus oblongus macrolepidotus, [pinnâ ani ossieulis undecim. Artedi,
gen. 5 , syn. 7.
Gronov. Mus. 1 , ». 12 , 2 , p . 3.
3 Cyprinus sericeus.
Id. Linné, édition de Gmelin.
Cyprin soyeux. Bonnaterre, planches de VEncyclopédie méthodique.
.Pallas, It. 3 y p. 704 , 41.
4 Çyprinus zeelt.
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le bas. Son ventre est d’un blanc mêlé de rouge. Ses
pectorales sont violettes ; des nuances jaunâtres et une
bordure grise distinguent les autres nageoires.
ffL ’hamburge se plaît dans les eaux dont le fond est de
glaise ou marneux.; il aime les lacs et les étangs. Il ne
contracte pas facilement de mauvais goût dans les eaux
fangeuses : il vit dans celles qui sont dormantes et qui
n’occupent qu’un petit espace. Lorsque l’hiver r.ègne,
il peut même être conservé assez long-temps hors de
l’eau sans périr; et dans cette saison froide, on le transporte
en vie à d’assez grandes distances en le plaçant
dans de la neige, et en l’entourant de feuilles de chou,
de laitue, ou d’autres végétaux analogues à ces dernières
plantes.
Il se nourrit, comme les carpes, de vers, de végétaux,
de débris de substances organisées, qu’il ramasse
dans la vase. On l’engraisse avec des fèves cuites, des
pois, du pain de chènevis, du fumier de brebis. Il
croît lentement. Son poids n’excède guère un demi-
kilogramme; mais sa chair est blanche, tendre, saine,
et peut devenir très-délicate.
C’est ordinairement à l’âge de deux ans qu’il commence
à frajer. On le prend avec des nasses, au filet
et à l’hameçon. Son canal intestinal présente cinq sinuosités.
Quinze côtes sont placées de chaque côté
de son épine dorsale, qui renferme trente vertèbres.
Ses oeufs sont jaunâtres, et à peu près de la grosseur
des graines de pavot.