CENT CINQUANTE-CINQUIÈME GENRE.
L E S C O L U B R I N E S .
La 'tête très-alongée; sa partie supérieure revêtue décailles
Ü conformées et disposées comme celles cjui recouvrent le
dessus dé la tête des couleuvres ; le corps très-alongé;
point de nageoire dorsale.
E S P È C E . . ■ — - C A R A C T È R E S .
L a c o l v b r i n e c h i n o i s e . /L a caudale fourchue; la couleur générale
( Colubrina chinensis.) I d’un argenté bleuâtre et sans taches.
LA COLUBÏ t INE CHINOISE*.
L a collection des belles peintures exécutées à la
Chine et cédées à la France par la république batave,
renferme une image très-bien faite de cette espèce
pour laquelle nous avons dû former un genre particulier.
Ses caractères génériques et ses principaux traits
spécifiques sont indiqués sur le tableau de son genre.
Il montre , ce tableau , combien, la colubrine chinoise
a de rapports, avec les couleuvres. Le défaut de la
nageoire du dos, la couverture de la tête, l’alonge-
ment de la tète et du corps, lui donnent sur-tout beaucoup
de ressemblance avec les serpens ; et par conséquent
ses habitudes doivent se rapprocher beaucoup
de celles des cobites, des cépoles, des murènes, des
murénophis, et des autres poissons que l’on désigne
par l’épithète de serpent formes.
Les nageoires ventrales de la chinoise sont très-près
de lanus; cet orifice est trois fois plus éloigné de la
tête que de la caudale ; elle a une nageoire au-delà
de cette ouverture ; et les séparations de ses petits
muscles obliques sont très-sensibles sur la partie supérieure
de son corps et de sa queue.
* Cûiubvina chinensis.
T O ME V.