fice répond à chaque narine ; les écailles sont striées
et arrondies; les pectorales étroites et longues; les
rajons de chaque ventrale alongës, ainsi que ceux de
l’anale, qui est à une égale distance des ventrales et de
la nageoire de la queue.
On trouvera une image de ce cyprin dans la collection
des peintures sur vélin du Muséum national
d’histoire naturelle.
Sa chair fournit une nourriture abondante et très-
agréable. .
LE C Y P R I N MO R D O R É ' ,
ET
LE C Y P R I N V E R D - V I O L E T * *.
C es deux poissons sont encore inconnus des naturalistes.
Ils habitent dans les eaux de la Chine. On peut
en voir la figure et les couleurs dans les belles peintures
chinoises que nous avons souvent citées, et qui
sont déposées au Muséum national d’histoire naturelle.
La parure du mordoré paroît d’autant plus riche,
que ses teintes dorées se marient avec des reflets rougeâtres,
distribués sur sa partie inférieure. Indépendamment
de la bosse que l’on voit sur .la nuque, trois
petites élévations convexes sont placées l’une au-devant
de l’autre, sur la partie supérieure de la tête. Chaque
opercule est composé de trois pièces. Les pectorales et
les ventrales sont de la même grandeur et de la même
forme. L’anale est plus petite que chacune de ces nageoires,
triangulaire, et composée de rayons articulés,
excepté le premier, qui est fort et légèrement dentelé.
La ligne latérale est courbée vers le bas.
1 Cyprraüé nigro-auratus.
* Cyprinus viridi-yiolaceus.