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la brume empêchaient de bien distinguer sa position. Sur la terre
de l’ouest, on voyait un cap Irès-apparent, et nous pûmes bien
déterminer cette côte, que nous considérâmes dès-lors comme
une découverte. Car nous étions bien à l’est des teri’es vagues de
Palmer, et bien dans le nord, puisque notre latitude, à midi, était
de 63“ 1 o', et que l’île Hope de Powell ne pouvait être confondue
avec elle. Aussi sa vue, quelque affreuse qu’elle fût, excita parmi
nous une joie universelle , et nous vîmes de suite là un dédommagement
de la fortune, qui nous avait été si défavorable d’un
autre côté. Comme cette journée se trouvait par hasard être le
mardi-gras, nos matelots, toujours d’une gaieté inaltérable, sur
lesquels 1 ennui et les misères ne pouvaient avoir de prise, attribuèrent
les honneurs de la découverte au mannequin du mardi-
gias, qu on avait pendu a une des vergues, et, si on les eût crus,
les premiers îlots auraient dû porter son nom.
(M. Dubouzet.')
Noie 1 i 4 i page 148.
La côte que nous avions devant nous occupait, d’après nos observations
, une position bien différente de celles de toutes les
terres tracées sur les cartes anglaises au sud de l’archipel des
Shetland. On ü’ouve sur ces cartes une île nommée Hope, dans
une position peu éloignée de celle ori nous sommes. Plus au sud
est un lambeau de terre sur lequel est le mont Bransfield. En regardant
autour de nous, nous ne vîmes aucune terre isolée que
nous pussions prendre pour l’île Hope. Mais on doit regarder la
haute montagne où se tei'minait la côte qui vient de se montrer à
nous comme le mont Bransfield.
Quant à la côte elle-même, sa position , ne pouvant en aucune
manière coïncider avec celle indiquée par un trait vague sur les
cartes anglaises , a été regardée comme une terre nouvelle. On se
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disposa donc i co pousser l'oxploration aussi loin que la terre et
les glaces voudraient nous le permettre.
A m e s u r e q u e nous approchions, on découvrit de nouveaux
îlots et les points saillants de la côte. Plusieurs de ces caps , dépouillés
de neige , n’offraient qu’une roche noire et abrupte. Le
mont Bransfield formait l’extrémité est d’une terre qui s etendait
à toute vue du côté de l’ouest. Au pied de ce mont s’ouvrait un
détroit à l’embouchure duquel on releva une de assez considérable
qui reçut le nom de Rosamel, en l’honneur du mmistre qui
avait ordonné notre expédition. A l’est de ce détroit est une
grande terre dont une pointe se perdait vers le N. E. à toute vue.
On ne distingue sur cette terre aucun sommet, aucune arête ni
pointe saillante. Elle est enveloppée d’une vaste nappe de neige
qui en comble toutes les inégalités.
* {M. Roquemaurel.)
Note n 5 , page i48-
En . epi-enant la bordée du large, nous avons passé pràs d'une
g l a c e d o n t l'aspect singulier nous avait fait croire à un danger.
De la glace de teinte verte, voilée par une couleur de terre, semblerait
indiquer une formation mixte par couches de glace et de
terre alternatives. D'où vient-elle? Comment expliquer sa forma-
üon? Je Hgnore. Pour moi, je ne la concevrai que par de eau
qui, provenant par une cause quelconque d'une sommité , roulerait
sur le sol d'abord pour venir ensuite se solidifier sur ce g a-
con ; soit que sa posiüon sur la terre où je la suppose formée lu.
permette d'arriter les eaux, soit que ce glaçon fût le résultat d une
certaine quantité de petites avalanches qui se serment «.su. e
soudées par l’effet d'un dégel momenù,né ou par 1 eau de la pffi.
ou par celle de la mer. Sa longueur était à peu p.es de aSo meut
sur a i de hauteur. Plusieurs baleines, beaucoup de manchots et
• 1 ' ü„„md,n.)
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