li I
1 IV
■ r
( ' t
Nii.
1 8 4 0 .
Avril.
20
daicnt po'ml sur la dislaiicc qui le séparait de la len e.
Lors de ma pi emièrc recomiaissaiicc de cette côlc
pendant mon précédent voyage, cc danger nous avait
échappé; d’après notre route, nous dûmes en passer
très-près; une pareille rencontre, pendant la nuit,
avec le temps que nous eûmes à cette époque, aurait
pu nous être fatale.
Une fois en dehoi'S des terres, nous trouvâmes une
mer assez dure ; mais la 1 irise ne tarda pas à nous
abandonner en vue du cap Wdi~Apou. Un navire
baleinier, portant pavillon américain, et qui, comrm‘
nous, se dirigeait vers la baie des île s, profita du
calme pour mettre une embarcation à ia mer ; i! vint
nous faire une visite après nous avoir salués de deux
coups de canon. Son capitaine accosta la Zélée, dont
il se trouvait le plus rapproché. Il ne la quitta que
plusieurs heures après, lorsque la brise, devenue
plus frai che le força à regagner son bord.
Le 2 6 , de grand matin, nous étions en vue de la
baie des lie s, mais la brise était si faible, qu’il nous
fallut toute la journée pour atteindre le mouillage de
Korora-Reka ; à six heures du soir, nous mouillâmes
parle travers de l’établissement, par chiqbrassesd’eau ;
pendant la n u it, le vent souilla avec force de Î’ouçst,
mais le mouillage que nous occupions était suffisamment
garanti pour ne nous laisser aucune inquiétude.
Le môme soir, une embarcation portant plusieurs Anglais
vint nous visiter; ils nous annoncèrent que l’Angleterre
avait définitivement pris possession de ces
îles d’une manière officielle, et que, dès le loudomain,
nous verrions flotter le pavillon bri tannique sur ^840.
un mât de signaux planté sur le point culminant de
ia rade *.
Notes < 4 , <5, 16, 17, <8 et 17-
h
■yjL.