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désii’ de faire pour prouver votre qualité de Fi-aii-
çais, je crois qu’elles seraient parfaitement inutiles ;
personne, que je sache, ne vous a jamais disputé ce
litre en France; l’insulte gratuite et isolée du capitaine
Fitz-Roy* ne prouve encore de sa part qu’une
disposition de se prêter d’une manière fort peu honorable
aux vues ambitieuses que son gouvernement
pouvait avoir dès lors.
«Tel est, Monsieur, le résultat de mon opinion
personnelle; j’ai cru devoir vous laisser ce témoi-
giiage, pour vous en servir en cas de besoin, envers
et contre qui de droit. Je le r ép ète , ce n’est
la que l’opinion d’un seul bomme; mais probablement
de celui qui, dans le monde entier depuis bientôt
vingt a n s , s’est occupé le plus de îa Nouvelle-
Zélande.
«J’ai Tbonneur, Monsieur, etc.»
A m id i, Tabbé Petit et un autre missionoaire
français, arrivé seulement de la veille an village de
Korora-Reka, quittèrent VAstrolabe, ainsi que le baron
Thierry. M. Lacour était venu réclamer les instruments
que j’avais promis la veille; je fus heureux
de pouvoir lui être utile dans cette circonstance,
avec Tespérance que le zèle de ce jeune naturaliste,
‘ Je n’ai trouvé aucun autre renseignement sur ce fait dans les
journaux de l’expédition. 11 est probable que M. T h ie r ry aura
communiqué à M. d’Urville des détails particuliers que nous ne
connaissons p a s, autres que ceux contenus dans la relation du
voyage de \ A,li'tniurc et du BeagJc, écrite par le capitaine F ilz -
V.D.
dans celte contrée encore vierge, pourrait amener
des progrès dans l’élude des sciences naturelles, auxquelles
il s’était dévoué. Pendant toute la malmee,
nos corvettes reçurent aussi la visite de presque tous
les Français du village qui venaient nous faire leurs
adieux. Enfin, nos visiteurs s’étant peu à peu éloignés,
je donnai l’ordre d’embarquer le grand canot,
et ensuite nous mîmes à la voile.
La brise était faible, mais favorable, et nous commençâmes
à défiler lentement pour sortir de la
baie; le navire anglais le Buffalo, mit a la voile en
même temps que nous; nous crûmes un instant
que ce navire se rendait dans quelque port de la
côte pour y remplir quelque mission particulière.
Lorsque nous fûmes arrivés en dehors de la baie,
nous attendîmes quelque temps le canot-major, qui
était allé une dernière fois à terre, sous les ordres
des officiers chargés des observations. Aussitôt qu’il
nous eût rejoint, nous mîmes le cap au nord, en
déployant toutes nos voiles. Alors nous aperçûmes
le Buffalo, qui jusque-là avait semble epier notre
manoeuvre, rentrer tranquillement au mouillage,
après s’être assuré que notre intention n’était point
d’aller mouiller sur quelque autre partie de la baie.
Ainsi, le rôle que ce bâtiment devait jouer auprès
de nous n’était pas douteux; il avait reçu îa mission
de suivre nos mouvements, et le capitaine Hobson
lui avait sans doute donné des ordres précis à
cet égard; du reste, ce navire, destiné à faire des
ti-ansports, était peu fait pour remplir une mission
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