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Noie 1, page 33.
N ou s étions à peine amarrés à p o s t e , lorsque nous vîmes arriver
à bord M. Moriarti, commander de la marine royale , et occvt-
pant la place de capitaine de port à' Hobar t-Town ; lors de notre
première relâche , il nous avait rendu tous les bons sei’vices que
comportait sa position ; il avait toujours agi avec n ou s en véritable
camarade, et il avait constamment contribué à aplanir les
difficultés que p ouvaient renconti’er nos demandes. A u ssi nous
le revîmes avec le p lu s grand p laisir, et n ous lu i témoignâmes
la joie que nous faisait éprouver sa bonne et amicale v isite . Après
les premiers échanges de p o lite s s e , nou s n’eûmes rien de p lu s
pressé cjue de prendre des informations sur l’état dans lequel
se trouvaient les malades q ue nous avions laissés à l’h ô p ita l,
et q u i seuls avaient motivé notre retour dans cette colonie ;
ce fut avec chagrin que nous apprîmes que deux avaient su c combé,
les autres étaient, sinon entièrement rétablis, au moins
en pleine convalescence , et pouv a ien t sans danger revenir su r la
c-orvette; M. le docteur Hombron , que je vis p eu ap r è s, me
confirma cette n ou v e lle , et me donna en même temps le nom des
deux victimes que nous avions encore à déplorer. C’était d’abord
le nommé Couleleng,m?AX\'Q charpentier de première classe, vieux
serviteur, très-entendu dans son métier, et q u i , comptant déjà
beaucoup d’années d’excellents s e rv ic e s, n ’avait entrepris la
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