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139. BOUDALES.
BOUDALÈS
[N - 1 3 9 ]
B o ü r d a l è s (Pyrénées-Orientales). B o u r d e l a s (Pyrénées-Hautes).
C in s a u t , C in q s a o u (Hérault). Les Vignes da Midi de la France. M. M a r è s .
P ic a r d a n n o ir ( V a r ) . Le Mgneron provençal. M . A . P e l l i c o t .
P l a n t d ’A r l e s , E s p a g n e n (Vaucluse), et à la Collection de Toulon.
U l l i a o u , P a s s e u i l l e , P a p a d o u (Ardèche). M i l h a u (Ardèche et Diôme).
PouPB DE CRADE, p RU N E L L A , G a l a b r b (Gers). Lts Vignes du Gers. M, J.
S e î l l a n . — M a r o c a in , d ans TAriége et le Gers, par erreur.
M ü R T E n r L L E (H a u t c - G a r o n n e ) . J o u r n a l de Vüiculiurepratique. M . L a u j o u l e t .
P r u n e l l a s , daus le Lot-et-Garonne et d’après M. d ’ÎMDERT.
P é t a ï r é , dans l’Aveyron.
S a l e r n e , à Nice. M a l a g a , d a n s le Lot.
U l l i a d e n o i r e , par erreur. Comte O d a r t e t dans les Collections françaises.
M o u s t a r d i e r ? (Vaucluse). B o u r d e l a s n o i r . Nouveau Duhamel.
O b s e r v a t i o n s . Nous donnons su r le ton du doute l a synonymie de Moustardier
que nous trouvons indiquée dans Les Vignes du Midi de la France, par
M. Marès; il se peut que cette synonymie existe dans quelques vignobles de
Vaucluse, mais le Moustardier qui nous a été montré su r plusieurs points
de ce département est tout à fait d ifléren td u Boudalès que nous décrivons.
Le cépage que nous avons trouvé dans les vignobles de Nice, sous le nom
de S a ‘erne, est tout à fait semblable au Boudalès par le mode de végétation,
par la forme et la qualité du fruit, seulement sa feuille est complètement
glabre sur les deux faces, au lieu d ’èlre garnie d ’un duvet poileux sur les
nervures inférieures comme le véritable Boudalès. A P r iv a s , nous avons
retrouvé sous le nom de Papadou un Boudalès absolument semblable au
Salerne de Nice. Celte petite différence dans le feuillage ne nous semble pas
devoir constituer u n e variété proprement dite, mais simplement une variation
accidentelle; aussi assimilons-nous le Salerne et le Papadou au Boudalès.
M. Laujoulet, en décrivant ce cépage sous le nom de Morlerilie dans le
Journal de Viticulture, d it que Ton cultive dans la Haute -Garonne , sous le
nom de Î ’runella, un raisin qui a quelque analogie avec la Morlerilie ou
Boudalès, mais qui en diffère par des feuilles moins découpées, par un grain
plus rond, moins croquant, de médiocre qualité e t donnant un vin de peu
de valeur, tandis que le Boudalès donne toujours u n vin de choix. Nous ne
savons si M. Laujoulet, de bien regrettable mémoire, nous avait envoyé le
P ru n e lla dont il vien t d’être question, mais ce que nous avons reçu de lui
sous ce nom ne diffère n ullement du Boudalès. M. dTmbert nous avait
adressé aussi, do P ort-Ste-Marie (Lot-et-Garonne), un Pru n e lla noir qui est
tout à iaiL semblable au Boudalès des Pyrénées-Orientales.
Le comte Odart, qui a décrit le Boudalès sous le nom d ’Ulliade noire, ne
connaissait pas cette dernière variété puisqu’il l’assimile à la première et lui
donne pour synonymes le plus grand nombre de ceux que nous avons indiqués
plus haut. Cette e rreu r a éié reproduite par plusieurs au teu rs et surtout
par les catalogues des pépiniéristes. Les nombreuses synonymies appliquées
au Boudalès, sa culture très-répandue dans tout le Midi de la France, sont